Peu utilisé cette saison par l’AS Cannes (17 matches, 2 buts), le jeune attaquant Elias Uzamukunda est pourtant l’un des atouts offensifs des Amavubi du Rwanda, qui défient le Burundi lors du «clasico» des Grands Lacs, ce week-end à Bujumbura. Rencontre avec «Baby», auteur d’un but lors de la victoire à l’aller (3-1, 3e journée du groupe H).

«Elias, comment envisagez-vous ce choc contre le Burundi à Bujumbura ?
Ce n’est jamais facile de se déplacer au Burundi, d’autant qu’on les a battus à l’aller chez nous (3-1). C’est aussi un match important, nos pays sont comme deux jumeaux, ce sera un derby. Ça va être chaud, c’est toujours une rencontre particulière ! Donc, une victoire nous ferait du bien, car on n’a pour l’instant que trois points.

Quelles sont les qualités des Amavubi, les Guêpes du Rwanda, selon vous ?
On est une équipe relativement jeune. On sait s’adapter : à Bujumbura, on va jouer le contre, l’une de nos forces. Nous les laisserons avancer, prudemment.

«Je ne suis pas satisfait de cette première saison à Cannes»

En quoi votre passage à Cannes vous aide-t-il par rapport à la sélection ?
Je ne suis pas satisfait de cette première saison à Cannes, où j’ai peu joué. Mais je continue de travailler, et j’espère bien que le coach me fera confiance. Je crois quand même avoir progressé ici ! On a la chance d’avoir un sélectionneur (le Ghanéen Sellas Tetteh) qui aime les jeunes joueurs et leur accorde sa confiance.

Votre cote de popularité est forte au pays, notamment depuis votre but en mars. Vous avez même hérité d’un surnom…
Il y a des joueurs importants chez nous, comme Olivier Karekezi, ou Ndikumana. Quant à mon surnom, Baby, c’est mon père qui me l’a donné !

On vous sent très heureux d’être rentré jouer au pays…
C’est le cas ! Ça fait du bien au moral, c’est très important pour moi. C’est un sacré périple que j’ai fait : Nice-Paris, Paris-Amsterdam, Amsterdam-Kigali, avec départ à 6 heures du matin.»

Propos recueillis par Frank Simon

http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/05/31/171049_uzamukunda-au-burundi-ca-va-etre-chaud.html

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