Ce que je crois être vrai…en tant que Vice-président du Mouvement de Résistance de la Diaspora Congolaise de France. Etienne TSHISEKEDI a tout faux ! Le Congo-Zaïre n’est pas responsable de la présence des « FDLR RWANDAIS » sur le territoire Congolais, ni de leurs actions jugées « déstabilisatrices » par le pouvoir de Kigali. Ces propos accusateurs pour le Congo, et justificatifs pour la présence rwandaise sur notre territoire, sont insupportables et sentent comme des vomis ! Depuis de nombreuses années déjà, Etienne TSHISEKEDI, le leader de l’UDPS, étonne par la médiocrité de ses propos et de son comportement. Est-ce l’effet de l’âge ou tout simplement la déclinaison prévisible de l’irrationalité dont il a fait preuve tout au long de sa vie politique qui se manifeste finalement au grand jour ? Je ne saurais le dire.
José Ntuba Odé, Vice- président du Mouvement de Résistance de la Diaspora Congolaise en France (MRDCF)
Seule l’histoire nous le dira. Mais ce qui est de plus en plus visible, c’est que l’homme qui a combattu son ami Mobutu tout au long du règne de ce dernier sous la deuxième république, avec un nombre impressionnant de « villes mortes », sans parvenir véritablement à ses fins, a un comportement de plus en plus surprenant. Des accueils triomphaux aux meetings sans impacts réels sur la vie politique nationale, cet homme, que d’aucuns considèrent comme l’ « artisan de la venue du multipartisme au Zaïre », ce qui n’est évidemment pas tout à fait vrai, a un discours et un comportement irresponsable et dangereux pour le Congo. Cependant, il reste en lisse pour les prochaines « élections » qu’on promet aux congolais, sans que personne ne sache vraiment, même pas lui d’ ailleurs, si elles auront réellement lieu, et dans quelles conditions.
Peu avant son retour à Kinshasa, après un long séjour en Europe, l’homme avait déjà surpris, lors d’un piètre passage sur « France 24 », par ses propos infantilisants et désespérants sur l’issue des « élections » auxquelles il se porte candidat. Ne disait-il pas, en réponse à une question posée par le journaliste qui l’interviewait sur la nécessité de sa candidature ainsi que l’issue des élections de novembre 2011, qu’il pensait que « rien n’a réellement changé, qu’on était dans la même configuration politique qu’en 2006, mais qu’il était obligé d’y aller de peur qu’on ne l’accuse de non assistance à peuple en danger ? ». Bien que l’on aperçoive –pour ceux qui savent lire entre les lignes- une sorte d’aveu d’échec dans ces propos, l’homme a tout de même été accueilli en grande pompe à Kinshasa. Etonnant !
Dans les mois qui ont suivi, rien de consistant n’a été enregistré dans ses sorties médiatiques. Le 24 avril 2011, devant un parterre des « disciples » fanatisés, il racontait son combat « victorieux » contre la dictature mobutiste, fait qui remonte à plus de 20 ans maintenant. Rien ou presque, sur la situation compliquée et dangereuse que vit le pays actuellement.
Et comme pour rester dans sa logique d’irrationalité qui le caractérise, il s’enfonce encore plus en déclarant récemment que « c’est de notre faute, [nous congolais] d’avoir accepté et gardé les FDLR sur notre territoire… ». On se demande si cet homme maîtrise-t-il vraiment toutes les données et tous les paramètres du conflit qui a été imposé au Congo-Zaïre depuis octobre 1996 et qui ravage tout un pays et son peuple au profit des intérêts coupables.
C’est étonnant pour un homme politique de son rang. Ca craint d’ailleurs, car je ne crois pas un seul instant que cet homme puisse étaler ainsi à la face du monde ce qui paraît comme une pathétique ignorance des tenants et aboutissants de la crise qui secoue son pays, de différentes étapes qui la caractérise, du rôle de chacune des forces en présence, ainsi que des données géo-politico –économico-stratégiques liées à cette crise. Et si c’est le cas, je dirais que les congolais n’ont rien à attendre d’un homme comme celui-là.
Qu’en est-il réellement de ces FDLR ?
Pour le comprendre, nous devons revenir 15 ans en arrière.
Tout le monde sait, sauf Monsieur TSHISEKEDI peut-être, qu’au lendemain de l’attentat qui pulvérisa en vol le Falcon 50 qui transportait le défunt président Rwandais Juvénal HABYARIMANA et son homologue Burundais Cyprien NTARYAMIRA, les rebelles tutsis rwandais du FPR/APR venus de l’Ouganda, soutenus par les USA et La Grande-Bretagne, prirent le pouvoir à Kigali.
L’armée gouvernementale rwandaise, le FAR, incapable de faire face à l’assaut de l’APR (Armée Patriotique Rwandaise, la branche armée du FPR), ainsi que de milliers de civils rwandais, essentiellement hutus, traversèrent la frontière pour trouver refuge au Zaïre. A l’époque, Mobutu, président du Zaïre, s’en était plaint auprès de la communauté internationale. Face à cette situation qui risquait de déstabiliser le Zaïre, Mobutu avait demandé que la communauté internationale prenne les choses en mains.
Le Zaïre avait même proposé qu’une « zone tampon » soit mise en place pour, dans un premier temps, contenir cette marrais humaine estimée à 2.000.000 de personnes, et par la suite, procéder au tri pour séparer les civils de militaires, et dans la foulée, récupérer toutes les armes légères et lourdes qu’ils avaient. La réponse de la communauté internationale n’a pas été à la hauteur des enjeux.
Une guerre feutrée entre la France et les Etats-Unis, avait empêché le déploiement des forces de l’Onu.
En réalité, les Etats-Unis craignaient que cette proposition faite par Mobutu et soutenue par la France, cette France que les Etats-Unis avaient décidé d’éjecter de l’Afrique, donne une occasion à la France de revenir en force et de sauver le pouvoir de Mobutu.
En ce moment trouble où l’on ne parle que du génocide rwandais, l’opinion internationale n’a pas conscience du fait qu’au delà de l’assassinat du président HABYARIMANA, les anglo-saxons (Etats-Unis et Grande-Bretagne, ainsi leurs fidèles alliés Canada, Belgique et autres pays africains d’expression anglophone), avaient un autre calendrier : faire partir Mobutu en vue de l’évasion du Zaïre et du contrôle de ses énormes richesses naturelles.
Ceci obéissait au schéma mis en place par le président américain de l’époque, BILL CLINTON, lequel découlait de sa politique étrangère en Afrique déclinée au Congrès américain en 1990 et scellée dans l’Acte qui porte le nom de « THE NEW OPPORTUNIES ACT ».
George MOOS, sous-secrétaire d’Etat américain de l’époque, l’avait clairement définit à Dakar cette même année « Les Etats-Unis doivent se donner les moyens de prendre possession des matières premières que regorgent le continent africain… ». Monsieur Honoré NGBANDA en parle longuement, avec force détails dans son livre intitulé « Crimes Organisés en Afrique Centrale… ».
Ceux qui l’ont lu, et ceux qui ont lu d’autres auteurs que lui (Charles ONANA, Pierre PEAN …) ont une vision claire de ce dossier. A moins que Monsieur Etienne TSHISEKEDI souffre de cette faiblesse qui caractérise les congolais, à savoir leur désintéressement à la lecture et leur inculture de la géopolitique, de la géostratégie et de grands bouleversements qui secouent le monde, il ne peut pas ne pas connaître ces réalités.
Monsieur BOUTROS-BOUTROS GHALI, Secrétaire Général de l’Onu à l’époque de faits, parle de ce conflit feutré entre ces puissances et de l’échec de cette intervention sollicitée par le Zaïre, dans le documentaire « L’Afrique en morceaux ». Dans ce même documentaire, Monsieur Léon LUBITCH KENGO wa DONDO en parle aussi.
Les officiels français qui ont gérés ce dossier à l’époque (Edouard BALLADUR, premier ministre, Alain JUPPE, ministre des Affaires Etrangères, François LEOTARD, ministre de la Défense, Michel ROUSSIN, ministre de la coopération) en ont parlé devant la mission d’information parlementaire, présidée par Monsieur Paul QUILES, mise en place pour examiner tous les éléments liés au conflit rwandais avec ses ramifications au Zaïre.
Le refus infligé à la demande de Mobutu et de la France avait eu des conséquences immédiates.
Les conséquences du refus de la prise en mains de la situation par la communauté internationale suivant la demande formulée par le Zaïre, ne se sont pas fait attendre. Les FAR, forts des armes qu’ils disposent, se réorganisent dans des camps et font des irruptions spontanées au Rwanda. Avec leurs armes, Ils quitteront les camps de réfugiés que KAGAME ne cessent de bombarder pour rejoindre les montagnes zaïroises. C’est ainsi qu’ils s’organiseront et se regrouperont en une entité qu’ils appelleront « FDLR », (Forces de Libération du Rwanda), « INTERAMWE » etc.…
Le pouvoir de Kigali s’en est plaint, mais une plainte de façade seulement, car la finalité était justement que KAGAME saisisse cette occasion pour justifier la présence de ses hommes au Zaïre. « Mes hommes sont au Zaïre pour pourchasser les génocidaires…) dira t-il à la face du monde.
C’est en fait l’un de quatre mensonges principaux distillés par le pouvoir de Kigali pour camoufler son implication dans le conflit qui ravage le Congo. Car, comme le dit si bien Honoré NGBANDA, les forces de KAGAME ont parcouru plus de 2000 Kms, partant de la frontière rwandaise jusqu’à Kinshasa pour chasser Mobutu du pouvoir. Il s’est même payé le luxe d’imposer à LD KABILA son bras droit, en l’occurrence James KABAREBE, comme Chef d’Etat-major de l’Armée Congolaise.
Il est resté à ce poste, commandant l’Armée congolaise pendant 2 ans. Comment n’ont-ils pas pu éradiquer ces « FDLR » alors qu’ils n’ont eu de cesse de dire qu’elles « menaçaient » la sécurité du Rwanda ? Pour une cause politique créée, en voici une énième à mettre à l’actif des œuvres ténébreuses de KAGAME.
Non ! Contrairement à ce que dit Monsieur TSHISEKEDI, le Zaïre (Congo) ne porte aucune responsabilité dans la présence de ces hommes sur son territoire. Cette présence arrange beaucoup de monde.
Quand dans un conflit armé, les gens leur pays et passent la frontière pour s’installer dans un pays voisin, ils ont à partir de cet instant là, un statut. Ils sont soient des déplacés, soit des réfugiés. Vu l’ampleur du phénomène, ils relèvent de l’Onu. Or ces gens là sont restés sous la responsabilité du Zaïre, qui n’avait aucun moyen de les gérer. Pourquoi ? Durant des années, et même aujourd’hui encore, penser un seul instant que même l’Onu, alias MONUC, forte de plus de 22.000 hommes sur le sol congolais, n’ « arrivent pas » à les neutraliser nous dit-on. Si nous suivons la logique du raisonnement de Monsieur TSHISEKEDI, nous devrions donc considérer que le refus des Etats-Unis, par son veto à la proposition faite par le Zaïre et la « faiblesse » de l’Onu de contenir ces hommes, sont aussi une faute du Congo. Bêtise !
Remarquez tout de même que ces « FDLR » dont on nous dit qu’elles menacent la sécurité du Rwanda, et donc « justifie la présence rwandaise sur notre territoire », font plus de dégâts, de massacres et autres crimes sur les Congolais, au Congo, que sur les rwandais au Rwanda. Vas-y comprendre quelque chose !
Je me demande finalement, quelle différence y a-t-il entre TSHISEKEDI qui se permet un tel discours et PAPA WEMBA, qui, lui aussi, dans la même logique propre aux incultes et aux ignares, nous demande de « respecter le fils de Christopher KANAMBE (faussement appelé Joseph KABILA) même, dit-il, s’il est rwandais… » ?
Quelle différence entre lui et tous ces cupides musiciens qui ne comprennent rien de leurs devoirs patriotiques et de leur responsabilité vis-à-vis de la nation en ce moment où le devenir de la patrie est gravement menacé ?
En quoi se distingue-t-il de tous ces faux parlementaires sans légitimité qui siègent au parlement sans savoir pourquoi ils y sont, et quel est leur rôle ?
Le raisonnement de Monsieur TSHISEKEDI ne peut pas résister à la critique ni à l’analyse. Est-il devenu amnésique au point d’oublier que depuis plus de dix ans, un rwandais, tutsi, trône sur le Congo ? Il est, au poste qu’il occupe par imposture aujourd’hui, chef des Forces armées dites congolaises. Que fait-il pour mettre un terme à la présence de ces hommes sur le territoire congolais, ce qui, raisonnant à l’absurde, puisque nous savons qu’il ne le fera pas pour des raisons que nous n’ignorons pas, mettrait ses frères au pouvoir à Kigali à l’abri de tout danger ?
En disant c’est « de notre faute » que d’avoir gardé les « FDLR » sur notre sol, Monsieur TSHISEKEDI sait qu’il ne s’adresse pas au peuple congolais car, ce dernier n’a pas voix au chapitre. Il s’adresse donc au pouvoir en place, et d’abord à celui qui l’incarne. Or cet homme là n’est pas nôtre ! Alors le « nous » de Monsieur TSHISEKEDI a-t-il un sens ? Et c’est là tout le problème de cet homme qui évolue toujours dans l’ambiguïté et dans le mythisme. Tant qu’il ne dira pas ouvertement aux congolais qui est cet homme qui trône sur le Congo, d’où vient-il, pourquoi est-il là et que fait-il là, je ne vois pas ce que les congolais peuvent réellement attendre de lui. Et je me demande à ce jour encore comment parvient-il à traîner autant de foules ? Sûrement parce que les gens ignorent beaucoup de choses sur ce qui se passe au Congo et les multiples implications qui maintiennent la vérité captive pour pas que les congolais découvrent le pot aux roses.
Dès lors, la vraie question qui se pose est celle de savoir si, par son comportement, puisqu’il n’ignore pas la vérité, mais préfère, paraît-il pour « éviter aux congolais un bain de sang », distraire les congolais, ne court-il pas l’énorme risque de se voir au banc des accusés quand les congolais comprendront la vérité qui commence à jaillir au fur et à mesure que le travail de sensibilisation et de mobilisation de la résistance congolaise avance ?
Cette vérité jaillira à une forte dose dans les mois à venir quand ils comprendront que les fameuses élections ne seront qu’une mascarade de plus. Nous promettons à Monsieur TSHISEKEDI que nous serons là pour redire aux congolais ce que nous disons depuis des mois déjà sur la dangerosité de son comportement. Nous expliquerons aux congolais ce qui se cache dans la démarche de Monsieur TSHISEKEDI. Les congolais mesureront l’étendue des erreurs, j’allais dire des fautes commises par cet homme.
Ce sera à eux de dire ce qu’il faudra exiger de cet homme.
Pour ma part, cette question a déjà été réglée. J’ai une certaine idée de l’Etat ; j’ai une certaine idée de la nation et de la défense de ses intérêts ; j’ai une certaine idée de l’homme politique, homme d’Etat ; j’ai une certaine idée de la démocratie ; j’ai une certaine idée de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Je sais, depuis mon jeune âge, qu’il exige des fondamentaux auxquels on ne peut transiger, quel que soit la taille de l’adversaire qui les menace. Toutes considérations s’inclinent face à ces fondamentaux. Ce n’est pas à moi qu’on viendra tenir un discours déraisonné du genre : « ezali na makambo mosusu akoki koloba boye té. Il faut akende malembe. Sinon bakoboma yé ndenge baboma Lumumba ou SANKARA etc… ». Et je réponds justement que cette comparaison est un peu osée, car Monsieur TSHISEKEDI n’est pas de la trempe de ces gens-là. Il n’a pas la noblesse d’esprit patriotique et la carrure d’homme d’Etat qu’avaient ces gens-là. C’est même une honte pour lui face à ce qu’avait bravé ces héros, ces visionnaires des temps modernes. Ces hommes étaient courageux, profondément attaché à la défense de leurs patries et des intérêts de leurs peuples. Contre vents et marais.
Ce que je sais, c’est que le comportement de Monsieur TSHISEKEDI est INDIGNE et DANGEREUX pour la patrie.
Un jour, quand l’histoire aura déchiré le voile du mensonge, qu’elle aura aidé les congolais à comprendre son parcours politique, son cheminement, certaines de ses décisions, de ses déclarations et surtout ses prises de position dans les moments les plus difficiles pour notre pays, je ne sais pas où le rangera t-il.
En ce qui me concerne, cette question est déjà réglée. Mais je ne suis pas le seul
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posté par rwandaises.com