Au moment où en république démocratique du Congo, RDC, se poursuit le dépouillement des voix pour les présidentielles, en Belgique, les Congolais soutenant leur candidat Etienne Tshisekedi, s’en sont pris aux étrangers vivant dans ce pays durant leur manifestation, spécialement les ressortissants de la région des grands lacs en l’occurrence les Rwandais.
La situation est redevenue calme dans le quartier « Matonge » de la commune Ixelles où travaillent beaucoup d’étrangers en provenance de tous les coins d’Afrique dont des Rwandais et des Burundais, mais ce sont les Rwandais qui étaient visés par les manifestants en colère parce que le candidat malheureux qu’il soutenait, Etienne Tshisekedi, a échoué dans plusieurs bureaux de vote.
IGIHE.com a pu voir les débris des vitres et des portes cassées par des groupuscules de Congolais et la police est intervenue en force.
Dans un entretien avec Lambert Kalisa, propriétaire d’un restaurant appelé « Evasion 29 », il a indiqué qu’il y a eu beaucoup de dégâts chez lui et que ses voisins n’ont pas été épargnés. Un autre Rwandais, Jean-Pierre qui vend des articles variés dont un parking, madame Françoise qui tient un bistrot et Nadine, patronne d’un restaurant « Archipel »ont été aussi la cible des manifestants.
Kalisa n’a pas manqué de montrer sa grande déception du fait que tout cela est arrivé au vu et au su de la police belge. Tous ces gens se demandent pourquoi chaque fois que la RDC traverse des crises politiques, les Congolais s’attaquent à eux alors qu’ils n’y sont pour rien.
IGIHE.com a contacté l’Ambassadeur du Rwanda à Bruxelles, M. Robert Masozera, qui a fait savoir que la violence dont sont victimes les Rwandais est plus que déplorable et qu’il suit l’affaire de très près avant de faire une déclaration.
Les attaques de ce mardi sont loin d’être les premières parce que toutes les manifestations congolaises contre le gouvernement de Joseph Kabila s’accompagnent de barbaries à l’égard de la communauté rwandaise de Belgique forte de 40.000 personnes qui sont dévisagées avant toute violence.