Les agissements des politiciens qui se réclament de l’opposition me rappellent l’histoire de cet homme qui avait l’habitude de crier au loup. Il le faisait assez souvent même quand il n’ y avait aucune menace. Au fur du temps, les voisins se sont habitués à ces caprices et ne faisaient plus attention à ses alarmes. Quand un jour le vrai loup vint attaquer son troupeau, les voisins qui en avaient déjà marre ont cru qu’il avait repris et continuèrent chacun de s’occuper de leurs affaires.
Les mauvais perdants ont tourné le dos à la nation et à son peuple qui n’avait pas voulu les élire selon son sacré jugement. Ils ont bouché les oreilles à tous les conseils qui leur ont été généreusement prodigués par les électeurs, leurs propres militants, les responsables du processus électoral, les observateurs locaux et internationaux, sauf bien sûr certains mécontents et opportunistes de la société civile et des médias nationaux .
Quiconque a osé dire quoi que ce soit qui va à l’encontre de leurs appétits devenait automatiquement l’ennemi des perdants. Ils n’ont pas hésité à s’attaquer aux leaders spirituels de notre société ainsi qu’à la communauté internationale, en témoignent les vaines menaces proférées par les mauvais perdants à l’endroit du chef de la délégation belge qui avait eu, comme nombreux autres observateurs, le courage de créditer le scrutin communal : « … uwo mubirigi turamugabishije amenye ko abandanije yisuka mu vy’Uburundi dushobora kumwirukana agende iwabo… » qui peut se traduire : « … nous mettons en garde ce belge, s’il continue à s’ingérer dans les affaires de notre pays, nous allons le renvoyer chez lui… », Menaçait le député Léonard Nyangoma, alors porte-parole de la coalition poupée, ADC-Ikibiri.
La communauté internationale présente a été accusée soit d’avoir été corrompue par le CNDD-FDD en échange avec certains intérêts comme l’exploitation des minerais burundais. Nous vous proposons quelques titres d’articles parus sur le site Burundinews de Gratien Rukind ikiza, le véritable miroir de l’idéologie antidémocratique et destructive de l’ADC ikibi ri. Burundi news, 04 Août 2010 dans « Et si le cadeau de NDAYICARIYE à NKURUNZIZA était « empoisonné ».
Dans cet article, Gratien Rukindikiza s’attaquait à Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI en affirmant que « sur les 3.552.820 inscrits Monsieur NDAYICARIYE aurait attribué 4.872.261 voix au CNDD-FDD, sur un total de (tenez-vous bien)…. 6.882.352 votants ! Allez-y y comprendre quelque chose ». Le rédacteur n’a pas épargné la société civile, les observateurs locaux et internationaux ainsi que les religieux : « Les observateurs de la COSOME auront à nous expliquer pourquoi ils ont cautionné cette violation magistrale du code électoral… Et que dire des autorités religieuses ou morales dont la crédibilité est en chute libre auprès des fidèles, du fait de leur silence assourdissant face à la lourde faute de Monsieur NDAYICARIYE aux conséquences néfastes incalculables ?… » Burundi news, 30 Juin 2010 dans « Que nous veut la communauté internationale ? », le rédacteur s’attaque vigoureusement à la communauté internationale : « Pour des raisons que nous découvrirons un jour, la « communauté internationale » a cautionné les fraudes électorales du 24/05/2010, portant ainsi un coup de poignard dans le dos du peuple burundais. » Burundi news, le 23/06/2010 dans « Mgr NGOYAGOYE complice du putsch électoral ? », c’est le tour de l’Eglise. « N’en déplaise à Mgr NGOYAGOYE, à Monsieur NDAYICARIYE et au Président NKURUNZIZA ! Je pense que bon nombre de prêtres, de religieuses, de séminaristes, de simples catholiques soutiennent l’ADC-IKIBIRI, même si cela déplaît à l’archevêque de Bujumbura !… Ce qui se passera le 28/06/2010 ne sera rien d’autre qu’un coup d’état électoral que, j’ose espérer, Mgr NGOYAGOYE, ne cautionne pas, au risque de faire fuir de plus en plus de catholiques burundais vers d’autres obédiences religieuses ou areligieuses…. Aurions-nous affaire au triumvirat NGOYAGOYE, NKURUNZIZA, NDAYICARIYE ? » Burundi news, le 20/06/2010 : « L’Église catholique complice des tricheries électorales ». « Les prêtres désignés dans les CEPI ont été choisis d’abord par les chefs du CNDD-FDD notamment par Jérémie Ngendakumana… Nos évêques nous doivent la vérité, ils devraient accepter de voir la vérité en face.
Les tricheries ont eu lieu. Faudra-t-il être méfiants à l’égard des hommes de Dieu ? » Les quelques exemples tirées du site BURUNDINEWS.FREE.FR de l’extrémiste Gratien Rukindikiza, ancien garde de corps de Feu Melchior Ndadaye, représentent valablement les intentions, l’entêtement et la politique du mensonge de cette opposition en perte de vitesse. Gratien Rukindikiza est lui-même politicien mais un politicien menteur qui ne s’est pas emp[eche de mentir sur le sort de NDADAYE Melchior dans la nuit du 21 au 22 octobre 1993 . A travers son site, il défend vigoureusement les intérêts de la coalition poupée ADC ikibiri, mais plus particulièrement ceux de son cousin Alexis Sinduhije, Président du MSD. Le projet de société du MSD est d’ailleurs le seul document de programme politique que l’on peut trouver sur la page d’actualité de ce site. Certaines radios comme la RPA sont les relais, les organes d’expression ou les origines des mensonges trouvés sur ce site et qui sont le plus souvent repris d’une manière ou d’une autre dans leurs journaux et émissions. Il y a très peu de mensonges disponibles sur ce site ou même sur les autres comme tutsi.org, burunditransparence.org, arib.info et bien d’autres, qui iront sans passer par les ondes de certaines radios. Et il y a ce danger que certains lecteurs non avisés ou moins informés sur la situation du Burundi risquent de croire à ces fabrications. Les laborantins de l’opposition qui ont concocté des preuves imaginaires de fraudes électorales sont les mêmes qui en ont voulu à l’église catholique, aux observateurs de tous horizons et à la communauté internationale pour avoir dit la vérité. Bien plus, c’est sont ceux-là même qui continuent à semer la zizanie au sein de la population, qui font de tous les morts et tous les criminels des militants de leurs partis politiques, qui détournent des crimes flagrants des malfaiteurs pour les mettre sur le dos des agents du Service National des Renseignements et des forces de sécurité, qui fabriquent des rébellions.
Chez ADC-Ikibiri, tous les bandits peuvent récolter gracieusement les hauts grades militaires, pour s’appeler chefs rebelles. En somme, les pseudo politiciens de l’ADC-Ikibiri sont très pauvres en matière de démocratie. Il n’y a aucune occasion de mensonge qui puisse leur échapper. Il est donc grand temps que l’opinion analyse les mobiles de cette culture de mensonge qui ne vise que discréditer les institutions et perturber la sécurité du pays.
Jean-Claude Mubisharukanywa
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