(AOF) – L’Oréal a ouvert aujourd’hui sa nouvelle filiale kenyane qui sera la base pour développer les activités du groupe sur l’Afrique de l’Est avec l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et l’Ethiopie. Une nouvelle filiale du groupe au Nigéria a par ailleurs été inaugurée en septembre dernier. « Ces régions représentent en effet un marché dynamique avec de très nombreux consommateurs potentiels », écrit le groupe dans un communiqué.
« Avec l’ouverture des filiales au Kenya et au Nigéria, le groupe L’Oréal confirme sa confiance dans le potentiel de croissance de l’Afrique. A travers sa mission d’universalisation, le groupe permet l’accès à des produits de qualité s’adressant à toutes les attentes de beauté », ajoute-t-i
l.
Implanté en Afrique du Sud depuis 1963, l’Oréal est présent sur la zone Afrique Moyen-Orient au travers de neuf filiales, une usine de produits capillaires et de soins de la peau à Midrand, ainsi qu’un centre d’évaluation en Recherche et Innovation à Johannesburg.

AOF – EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur
– L’Oréal est le leader mondial des cosmétiques avec 23 marques mondiales complémentaires, une distribution dans 130 pays et une activité bien répartie entre les produits grands publics, de luxe, professionnels et « cosmétique active » ;
– Le groupe a su adapter son modèle économique, notamment en créant de nouvelles gammes de produits à des prix attractifs ;
– L’Oréal maintient des investissements élevés en R&D;
– La marge opérationnelle a retrouvé ses niveaux record. La rentabilité du pôle Luxe s’est notamment bien redressée ;
– Déjà très sensiblement implanté dans les nouveaux marchés (35% du chiffre d’affaires en 2010), L’Oréal y dispose encore d’un potentiel de développement très significatif. Près de 80% de la croissance du groupe attendue dans les prochaines années devrait provenir de ces marchés qui représentent déjà 50% du marché cosmétique mondial ;
– L’Oréal veut no tamment se positionner en tant que leader sur le marché chinois en plein essor. Il est actuellement numéro 2 derrière Procter & Gamble ;
– La plupart des nouveaux marchés dans lesquels L’Oréal est implanté ont dépassé la taille critique, vecteur essentiel pour améliorer la rentabilité ;
– La bonne structure financière du groupe lui assure la flexibilité suffisante.

Les points faibles de la valeur
– La valeur offre un faible rendement et se paie chère avec un PER 2011 de près de 20. Les points d’entrée sont rares pour se positionner sur le leader mondial des cosmétiques ;
– L’intérêt spéculatif de la valeur est, pour l’instant, réduit par le fait que Nestlé, l’un des deux principaux actionnaires du groupe, ne peut pas augmenter sa participation et prendre le contrôle du groupe du vivant de Liliane Bettencourt. Le groupe suisse a aussi jusqu’en 2014 pour préciser sa volonté ou non de rester au capital de L’Oréal.

Comment suivre la valeur
– Les performances du groupe sont sensibles à la consommation des ménages, elle-même liée à leur moral ;
– Ses résultats sont fortement dépendants de l’évolution du cours du dollar par rapport à l’euro mais également du réal brésilien, du peso mexicain et du yuan chinois. Le groupe réalise plus de 30% de ses ventes en dollar et devises assimilées ;
– A suivre d’éventuelles opérations de croissance externe pour consolider sa présence dans les pays émergents.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Luxe et cosmétiques
Pour pouvoir peser davantage dans les décisions au niveau européen, les acteurs du luxe ont choisi d’ouvrir les frontières et de recruter de nouveaux participants au sein de leurs instances représentatives. Ainsi, le Comité Colbert, qui représente non seulement les grands groupes français comme LVMH, mais aussi un grand nombre de PME, s’est ouvert à des entreprises européennes : deux maisons de luxe allemandes, une hongroise et une tchèque. Le Comité Colbert a également invité d’autres instances européennes à le rejoindre au sein de l’alliance Eccia, «European, Cultural and Creative Industries Alliance». Ces décisions interviennent alors que des menaces pèsent sur l’avenir de la distribution sélective. Les maisons de luxe souhaitent une harmonisation des règles juridiques et fiscales sur le commerce en ligne. Elles aimeraient également davantage de réciprocité commerciale avec certains pays, comme l’Inde ou le Brésil, où des barrières douanières parfois très élevées existent.

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Posté par rwandanews