Récit Le ministre de l’Intérieur a fait cette déclaration lors d’une rencontre entre des élus UMP et l’UNI, syndicat étudiant proche de la droite radicale. Des propos qu’il «ne regrette pas» et qui provoquent de nombreuses réactions.
Il persiste. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a affirmé dimanche sur RTL qu’il «ne regrette pas» sa déclaration de samedi sur l’inégalité des civilisations. «Mais je regrette que certains à gauche continuent à extraire des petites phrases de leur contexte et enlèvent ainsi la dignité du débat démocratique», a déclaré le ministre, qui avait dit samedi devant des étudiants que «toutes les civilisations ne se valent pas».
Ce sont ces deux phrases «Nous devons protéger notre civilisation» et «Contrairement aux socialistes, je pense que toutes les civilisations ne se valent pas» prononcées par Claude Guéant samedi et qui a suscité l’indignation à gauche.
Ces propos, rapportés par un site internet lié à une école de journalisme de Paris, « Fréquence ESJ », ont été tenus samedi à l’Assemblée nationale lors d’une réunion à huis clos avec le syndicat étudiant UNI, lié à la droite radicale.
Précisément, voilà les propos tenus par le ministre de l’Intérieur : «Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique». «En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation», a conclu Guéant.
Dimanche, Guéant a tenu à préciser. «Cela veut dire très clairement que, pour nous, tout ne se vaut pas. Pour la gauche, apparemment, si j’en juge par les réactions que j’ai entendues ce matin, tout se vaut», a ajouté Guéant.
Interrogé pour savoir si «notre civilisation était inférieure» quand la France n’accordait pas le droit de vote aux femmes (avant 1945) ou pratiquait la peine de mort (avant 1981), le ministre de l’Intérieur a répondu: «je dis très clairement qu’elle était inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui».
Posté par rwandanews