Plutôt que de mettre en avant le jour de l’indépendance, Kigali préfère célébrer ce qu’il appelle le jour de la libération. Le 4 juillet 1994 marque la fin du génocide et la prise de pouvoir du FPR, le parti du président Kagamé.
Le Rwanda, voisin du Burundi, compte lui aussi 50 années d’indépendance. Mais le gouvernement rwandais n’a pas l’intention de fêter en grande pompe une période marquée par des violences ethniques.
Et si les Belges ont été invités au Burundi, ce n’est pas le cas au Rwanda. Kigali a régulièrement accusé l’ancien colonisateur belge d’être en partie responsable du conflit ethnique entre hutus et tutsis, que ce soit au moment de l’indépendance ou en 1994 pendant le génocide des tutsis et des hutus modérés. Pour la fête de la Libération, le 4 juillet, le président Kagamé a préféré inviter ses homologues africains.
Et puis on peut penser que la Belgique aurait été plutôt mal à l’aise si elle avait dû participer à des festivités au Rwanda. Depuis plusieurs semaines, le ton monte entre le Congo et le Rwanda. Kigali est accusée de soutenir une nouvelle rébellion dans l’Est du Congo. Le gouvernement rwandais dément mais un rapport de l’ONU met en cause des officiels au plus haut niveau. Le rapport cite les noms du ministre de la Défense et du chef d’état-major, ce qui est plutôt embarrassant.
Le ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders, a reçu à Bruxelles, la semaine dernière, ses homologues congolais et rwandais. Didier Reynders a lancé un appel au dialogue, mais jusqu’ici, il n’a guère été entendu.
Maryse Jacob
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-rwanda-fetera-peu-son-independance-et-n-invite-pas-les-belges?id=7797780
Posté par rwandaises.com
Plutôt que de mettre en avant le jour de l’indépendance, Kigali préfère célébrer ce qu’il appelle le jour de la libération. Le 4 juillet 1994 marque la fin du génocide et la prise de pouvoir du FPR, le parti du président Kagamé.
Le Rwanda, voisin du Burundi, compte lui aussi 50 années d’indépendance. Mais le gouvernement rwandais n’a pas l’intention de fêter en grande pompe une période marquée par des violences ethniques.
Et si les Belges ont été invités au Burundi, ce n’est pas le cas au Rwanda. Kigali a régulièrement accusé l’ancien colonisateur belge d’être en partie responsable du conflit ethnique entre hutus et tutsis, que ce soit au moment de l’indépendance ou en 1994 pendant le génocide des tutsis et des hutus modérés. Pour la fête de la Libération, le 4 juillet, le président Kagamé a préféré inviter ses homologues africains.
Et puis on peut penser que la Belgique aurait été plutôt mal à l’aise si elle avait dû participer à des festivités au Rwanda. Depuis plusieurs semaines, le ton monte entre le Congo et le Rwanda. Kigali est accusée de soutenir une nouvelle rébellion dans l’Est du Congo. Le gouvernement rwandais dément mais un rapport de l’ONU met en cause des officiels au plus haut niveau. Le rapport cite les noms du ministre de la Défense et du chef d’état-major, ce qui est plutôt embarrassant.
Le ministre belge des Affaires Etrangères, Didier Reynders, a reçu à Bruxelles, la semaine dernière, ses homologues congolais et rwandais. Didier Reynders a lancé un appel au dialogue, mais jusqu’ici, il n’a guère été entendu.
Maryse Jacob
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