Le Rwanda a affirmé jeudi que ses troupes avaient tué la veille cinq soldats de l’armée régulière congolaise, lors de combats à la frontière entre les deux pays qui entretiennent des relations tumultueuses depuis plus années.
La veille, la République démocratique du Congo (RDC) avait annoncé avoir perdu un seul militaire lors de ces affrontements, consécutifs , selon elle, à une attaque de l’armée rwandaise.
A Kigali, la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a affirmé que ce sont plutôt les militaires congolais qui étaient entrés mercredi à l’aube sur le territoire rwandais, près des villes de Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda) pour razzier du bétail.
Selon la ministre, l’armée rwandaise a tué un militaire congolais, en repoussant cette attaque.
Toujours selon Mme Mushikiwabo, l’armée congolaise est revenue l’après-midi, obligeant les troupes rwandaises à réagir une nouvelle fois, faisant cette fois-ci quatre morts parmi les soldats congolais.
« J’ai appelé mon homologue (le chef de la diplomatie de RDC) pour lui dire que nous ne pouvons accepter que l’armée congolaise ou toute armée de n’importe quel autre pays entre en armes sur notre territoire », a dit la ministre qui s’exprimait en langue rwandaise.
« Nous avons le devoir de protéger notre population et nos frontières », a-t-elle ajouté.
Des affrontements à l’arme lourde ont repris jeudi matin, au même endroit, pour la deuxième journée consécutive.
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