Au cours d’un entretien exclusif avec Radio Radio, la Ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Louise Mushikiwabo a critiqué un discours tenu par certains gouvernements et organisations internationales de la Société civile selon lequel les FDLR sont constituées en aile politique et militaire au lieu de souligner son caractère idélogique génocidaire affiché depuis le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.
D’après la ministre, « la question n’est pas celle d’un éventuel jeune âge des membres des FDLR ou du délai relativement court de séjour au sein de ce mouvement. Non ! Toute la question repose sur le projet idéologique du génocide et sur la déstabilisation de l’intégrité du territoire rwandais ».
La ministre intervenait à Radio Rwanda au cours de son programme « Kubaza bitera Kumenya » de ce dimanche 22 juin 2014 où elle montrait qu’une certaine Communauté internationale qui sympathise avec ce mouvement a des intérêts politique qu’elle poursuit.
D’après la ministre, tout soutien aux membres des Fdlr, que ce soit ceux qui ont rejoint ce mouvement après avoir commis le génocide des Tutsi en 1994, que ce soit leurs enfants ou même ceux qui y ont adhéré récemment, « l’idéologie politique génocidaire est une et reste inchangée », a-t-elle dit.
L’entretien de la Ministre à Radio Rwanda survient peu après la conférence de presse de la Ministre en ce vendredi 20 juin au cours de laquelle ladite ministre a qualifié de simple mise en scène la déclaration unilatérale de ces FDLR de déposer les armes.
La ministre trouvait plutôt assez convenable le processus de démobilisation entamé depuis longtems et au cours duquel plus de 11.000 éléments Fdlr sont rentrés au pays et ont été réinsérés dans la vie civile.
« Déposer les armes c’est une bonne chose. Cependant ce que nous n’avons pas bien perçu qui ressemble à une mise en scène c’est le fait d’avoir préparé les lieux d’accueil et de démobilisation. Généralement quand les éléments fdlr le voulaient, c’était très simple car il savent la direction de leur pays qu’ils doivent prendre.
Le Gouvernement rwandais insiste sur le fait qu’il n’y a pas d’autre voie alternative à celle de la démobilisation entreprise officiellement, celle-là qui permet de savoir combien de Rwandais rentrent au pays en passant par des centres de rééducation politique de désidéologisation du génocide.
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Posté par rwandaises.com
