ONU 15 Mistral missiles sol air armée hutu

La seule évocation de la piste hexagonale provoque une onde de choc par anticipation. Pendant longtemps les révisionnistes et les négationnistes ont en effet soutenu que les libérateurs du Rwanda étaient les auteurs de l’attentat et avaient de facto provoqué l’extermination des leurs. L’argument négationniste par excellence. Cette accusation abjecte et diffamatoire, avait provoqué à l’initiative de Kigali, la rupture des relations diplomatiques entre le Rwanda et la France entre 2006 et 2009. La reprise de l’enquête par le juge Trévidic a démontré le caractère hautement fantaisiste de l’accusation initiale et pointé du doigt la piste opposée. A savoir l’élimination d’Habyarimana par des extrémistes de son propre camp, à la faveur d’un coup d’État déguisé, approuvé tacitement par l’Hexagone. Le gouvernement intérimaire aux commandes pendant le génocide a en effet été constitué à l’ambassade de France à Kigali, juste après l’attentat.  Les premières analyses des services américains, très bien informés dans la région pointaient dès le départ vers la piste des extrémistes Hutu, auteurs de l’attentat contre le jet français qui transportait le président Habyrimana et son homologue burundais.  Le site spécialisé Aviation Safety Network  référence mondiale en matière de crashs aériens, raconte d’ailleurs en détail le scénario de l’attentat par les extrémistes Hutu, signal de départ du Génocide qui a couté la vie à plus d’un million de victimes en 100 jours seulement, Tutsis désignés sur la base du fichage racial figurant sur les cartes d’identité. L’enquête diligentée par la France n’est pas en relation avec le Génocide d’un million de personnes, ni celle de l’assassinat de deux chefs d’état en exercice (Rwanda et Burundi) mais découle uniquement de la mort de trois aviateurs français, militaires détachés au service de la dictature racialiste soutenue par la France depuis des décennies, de Giscard à Mitterrand.  Avec le génocide en point d’orgue. C’est la femme de l’un des aviateurs tués dans le crash du falcon 50 abattu par un missile sol-air au soir du 6 avril 1994 sur l’aéroport de Kigali, qui a demandé au juge Trévidic d’explorer pour la première fois la piste française. Certaines sources parlent de mercenaires expérimentés au service des génocidaires du Hutu Power. Comme le hasard fait parfois bien les choses, le site du crash était sous contrôle français, de telle sorte que les débris de l’appareil abattu ont pu être examinés à loisir ainsi que les éventuels débris du ou des missiles, étrangement volatilisés ou escamotés. L’un des protagonistes des événements, l’ancien responsable de la cellule antiterroriste de  l’Élysée et chargé des basses œuvres, Paul Barril a produit plus tard, une fausse boîte noire de l’appareil, à la télévision française sans que cela n’attire ni poursuites ni sanctions. Le personnage fantasque, dont le rôle pendant le génocide n’a pas été tiré au clair par la justice,  est connu pour ses rodomontades suspectes et ses positions notoirement négationnistes. Il est réapparu l’été dernier avec fracas à la rubrique fait divers des médias à la suite d’une crise de démence nocturne qui a justifié l’intervention musclée du GIPN pour le neutraliser dans un appartement de Nice.  L’examen de la piste française promet des rebondissements étonnants. Les français qui se sont laissés désinformer sur le Génocide et le rôle des autorités françaises de l’époque, ne sont pas au bout leurs surprises et de leurs désillusions. A supposer que l’autorisation de déclassifier les documents les plus sulfureux soit accordée, et que ces documents ne se soient pas déjà volatilisés.

@egunguns

france 2 avion habyarimana

Posted on 16 décembre 2014

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Posté par rwandaises.com