Le président du PDI (Parti Démocratique Idéal) et Ministre de la Sécurité intérieure, Moussa Fadhil Harerimana se révolte contre une certaine tendance de l’opinion publique selon laquelle les mandats du Président de la République doivent être limités à deux au moment où les citoyens réclamment la reconduction de ces mandats pour qu’il continue son programme et sa vision de développement du pays. Ce parti vieux de 23 ans avance que la Constitution du pays est contraire à la démocratie parce qu’elle a des clauses qui contrecarrent la volonté populaire pour ce qui est de l’article 101 limitant à deux les mandats du Chef de l’Etat.
Au cours de la conférence de presse qu’il a organisée ce dimanche 28 décembre 2014, le parti a exposé ses réalisations au cours de cette année 2014 et ses projets d’avenir. »La Constitution rwandaise pèche contre les principes démocratiques. Son article 101 limitant à deux les mandats présidentiels doit être amendé. En toute démocratie, la Constitution devrait permettre aux citoyens de faire librement leur choix. C’est ça la démocratie en laquelle nous croyons. Dire que notre Constitution ne permet rien que deux mandats dans la vie d’un président, que ce dernier n’a pas le droit de reposer sa candidature, ici nous privons les citoyens de leur droit de choix d’une personnalité qui saurait protéger leurs intérêts », a déclaré Moussa Fadhil ajoutant qu’au cas où cette clause serait amendée, le parti PDI proposera un candidat de son choix au poste de Président de la République.Pour justifier ses propos, il a donné l’exemple d’un président français, le gén. De Gaulle qui a brigué à cause de la volonté populaire de ces temps-là un mandat supplémentaire dans les années 1950-60.

Sans contredit, le Ministre fait ainsiun rapprochement avec la situation rwandaise actuelle où il dit que les citoyens rwandais ont encore besoin de leur Président Paul Kagame.

Publié le 29-12-2014 – par IGIHE

Posté par rwandaises.com