L’ul­time hommage à Demis Rous­sos

Les cœurs étaient lourds vendredi du côté d’Athènes pour rendre un dernier hommage à Demis Rous­sos. Le mythique chan­teur a été inhumé dans la capi­tale grecque au cours d’une céré­mo­nie d’une rare simpli­cité mais Ô combien émou­vante. Famille, proches, anonymes, des centaines de personnes étaient venues saluer la mémoire de l’ar­tiste, décédé le 25 janvier des suites d’un cancer de l’es­to­mac, du foie et du pancréas. Présent au milieu de la foule, Nikos Alia­gas, autre figure emblé­ma­tique du pays et proche du défunt, a notam­ment déclaré à l’AFP qu’il était «impor­tant» de parti­ci­per à cette commé­mo­ra­tion. « D’abord parce que c’était un ami, mais aussi parce que c’est un Grec de l’étran­ger, de la diaspora, qui revient sur la terre des ses ancêtres» a rajouté, ému, l’ani­ma­teur de TF1. Après une céré­mo­nie d’en­vi­ron une heure et quart tenue dans une petite chapelle, le célèbre musi­cien a ensuite été mis en terre dans le Premier Cime­tière d’Athènes, l’un des plus grands de la ville, où sont enter­rées de nombreuses person­na­li­tés.

Demis Rous­sos laisse derrière lui un héri­tage musi­cal excep­tion­nel. Le chan­teur avait notam­ment connu un succès plané­taire dans les années 60 avec son groupe Aphro­di­te’s Child. Après la sépa­ra­tion de la fine équipe en 1971, Demis Rous­sos décide d’em­bras­ser une carrière en solo. Une conti­nuité proli­fique pour l’ar­tiste. Et pour cause, le chan­teur enchaîne les tubes à l’image de Mourir auprès de son amour et Loin des yeux loin du cœur. L’im­mense carrière de Demis Rous­sos aura fina­le­ment pris fin en 2009, après plusieurs millions d’al­bums vendus. Ces dernières années, la star était reve­nue vivre dans sa patrie d’origine, loin des objec­tifs et de l’en­goue­ment popu­laire. Une chose est sûre : Demis Rous­sos restera Fore­ver and ever dans le cœur de ses fans.

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