FITCH Rating, a été la première agence de notation internationale à attribuer le 23 janvier dernier, au Rwanda la note B+ qui représente pour le pays, la perspective d’une économie forte et stable. Dans la foulée, à la mi-mars, Standard & Poor’s a suivi le pas en imputant cette amélioration à la reprise de la croissance économique et à la disponibilité des financements extérieurs
Trois grandes lignes ressortent des rapports de notations concernant le RWANDA
Une situation économique et financière saine qui soutient une forte croissance.
Les notes de FITCH et de S&P résument le point de vue des analystes sur les performances économiques futures du pays. Selon les études, la stabilité de l’économie rwandaise repose sur une baisse des subventions des bailleurs de fonds conjuguée avec une politique économique raisonnable du gouvernement, et confortée par les performances de la croissance du pays.
Le Rwanda est crédité d’une gestion macroéconomique cohérente, d’un système financier solide et du maintien d’une inflation modérée (en moyenne 4,2 % de 2010 à 2014). Par ailleurs, le déficit du gouvernement central est retombé à 4% du PIB.
FITCH Rating a notamment retenu dans sa notation une politique monétaire et budgétaire favorable qui a permis au pays d’atteindre une croissance de 6,8 % du PIB en 2014. Ses analystes prévoient pour 2015 et 2016 une croissance accrue grâce au commerce régional, aux investissements et au secteur des services qui est en pleine expansion.
Des avancées en ce qui concerne le déficit budgétaire et la balance commerciale.
Les agences prévoient pour 2015-2016 un déficit budgétaire en légère augmentation dû à un changement dans la structure des subventions de l’aide internationale. Le Rwanda tente de réduire la part de son budget financé par la communauté internationale. Pendant une phase de transition, la dette publique passerait de 28,7% du PIB en 2014 à 31 % du PIB en 2017 ce qui reste bien en dessous d’une moyenne de48 % observée pour des pays ayant la même notation
Il faut noter que le budget de l’Etat sera conforté par l’augmentation des recettes fiscales qui représente 14,8 % du PIB en 2014. Cette augmentation témoigne non pas d’une aggravation de la pression fiscale mais procède d’une forte croissance de l’économie rwandaise. En effet, la hausse résulte du développement des affaires, de gains d’efficacité, de productivité et des réformes budgétaires dans des secteurs clés du Rwanda : mines, agriculture, immobilier.
Quant à la balance commerciale courante, elle présente un déficit de 10,8 % en 2014 qui devrait rester stable en 2015-2016. Il convient de noter que le déficit commercial traduit une forte consommation intérieure et une croissance régulière de l’investissement du Rwanda. Il révèle la forte demande de produits importés. Les productions du secteur primaire (agriculture, mines…33% des exportations rwandaises), en forte croissance compenseront les importations de pétrole nécessaires au développement économique.
Ces constats sont ceux d’une économie émergente en phase de transition.
Des perspectives qui autorisent un essor économique pour le Rwanda
D’une façon générale, le Gouvernement, notent les agences, a réussi à créer un environnement propice aux affaires notamment en termes de réduction de la bureaucratie, du coût de l’électricité mais aussi en facilitant l’accessibilité aux crédits : Autant de facteurs de confiance pour le quotidien des entrepreneurs.
Cette situation n’a pas échappé à la Banque Mondiale qui a établi le Rwanda à la 3ième place en Afrique au classement de « Doing Business 2015 ».
Groupe KT PRESS avec NEWS Press
Posté par rwandaises.com