Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.
Twiplomacy 2015 se veut une « étude globale » sur l’utilisation de Twitter par les leaders mondiaux. Pour la troisième année consécutive, l’agence américaine Burson-Marsteller a passé au peigne fin 669 comptes des chefs d’État et de gouvernement, des ministres des Affaires étrangères et des institutions publiques dans 166 États à travers le monde.
Preuve, s’il en fallait encore une, que le réseau social au petit oiseau bleu est devenu incontournable. Au 24 mars 2015, 172 chefs d’État et de gouvernement, plus de la moitié des ministres des Affaires étrangères de la planète et plus de 4 100 ambassades sont actifs sur Twitter, à en croire l’étude publiée fin mars.
Des diplomates somaliens, maliens et rwandais parmi les mieux connectés
En Occident, des ministères des Affaires étrangères européens et leurs responsables s’y suivent mutuellement pour constituer un « réseau diplomatique virtuel ». Ce qui leur permet de contourner des procédures diplomatiques traditionnelles, en s’échangeant directement des messages privés sur la plateforme.
En la matière, le mieux connecté au monde, c’est Laurent Fabius. Le diplomate français est en « connexion mutuelle » avec 100 autres ministres des Affaires étrangères et dirigeants à travers le monde.