Lors des attaques simultanées menées ce vendredi soir à Paris, plus de 12o personnes y ont laissé la vie. Le président français François Hollande a aussitôt déclaré un Etat d’urgence. Un conseil de défense est prévu pour ce matin. Trois explosions aux alentours du stade de France lors d’un match entre la France et l’Allemagne, une prise d’otages dans la salle de spectacle du Bataclan, faisant au moins 80 morts, et un effectif d’au moins 120 morts. Le bilan des attentats « pourrait atteindre voire dépasser les 120 morts », a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins. Selon une source proche de l’enquête citée par l’Agence France Presse (AFP), il y aurait également 200 blessés, dont 80 graves.

Selon une source de l’AFP, huit des présumés assaillants ont été tués dans l’attentat, dont sept qui se sont faits sauter en actionnant des ceintures d’explosifs.

Une spectatrice au Bataclan, cette célèbre salle de concert avec une capacité de 1500 places bien pleines ce soir, a confié sur BFMTV : «  En plein concert on a entendu comme des pétards, des étincelles, ça tirait énormément, je pense qu’ils étaient deux ou trois, ça tirait dans le tas, le groupe ne s’en est pas rendu compte sur le coup mais seulement après quelques secondes  ».

Ces terroristes ont tiré en plein dans la foule en criant «  Allah Akbar  » (Dieu est grand), comme l’a rapporté un autre témoin sur France Info.

Julien Tierce, un journaliste d’Europe 1 présent dans la salle du Bataclan, a lui aussi témoigné au micro de la radio privée : «  Deux ou trois individus non masqués sont rentrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l’aveugle sur la foule, explique-t-il. Ça a duré une dizaine, une quinzaine de minutes. Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement, je me suis moi-même fait piétiner.  » Julien a tenu à préciser que ces assaillants ont fait irruption dans cet endroit sans être masqués.

François Hollande jure que la France restera debout.

Après s’être rendu sur les lieux du crime dans cette salle de spectacle dans le XIe arrondissement de la capitale française, le président François Hollande a décrété un Etat d’urgence. Il était accompagné du Premier ministre, Manuel Valls, du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, ainsi que du préfet de police et du maire de Paris, Anne Hidalgo.

A l’attention des auteurs de ces atrocités, le président français a déclaré : «  C’est une terrible épreuve qui, une nouvelle fois, nous assaille. Nous savons d’où elle vient, qui sont criminels, qui sont ces terroristes, a-t-il précisé, nous devons dans ces moments si difficiles, et j’ai une pensée pour les victimes, très nombreuses, pour leurs familles, pour les blessés, nous devons faire preuve de compassion et de solidarité.  »
Il a également promis que la France mènera un combat impitoyable : «  Nous voulions être là, parmi ceux qui ont vu ces choses atroces, pour dire que nous allons mener le combat, qu’il sera impitoyable. » et de conclure : « La France est déterminée, unie, rassemblée et ne se laissera pas impressionner. »
Publié le 14-11-2015 –  par Monia-Bella Inakanyambo

Posté le 14/11/2015 par rwandaioses.com