arton12472-d0765Une rencontre internationale dite Women’s Equal Participation and Leadership in Political Parties a commencé ses travaux à Kigali ce 7 décembre 2015. Beaucoup d’intervants ont montré que les politiques en place dans leurs pays vont dans le sens de la promotion de la femme dans diffé

rents secteurs de la vie socio politique.

Dans son intervention, la ministre rwandaise des affaire étrangères, Louise Mushikiwabo a insisté sur le fait qu’une promotion de la femme dans la politique en Afrique devrait relever d’une conjugaison de plusieurs secteurs pour en faire une coutume.

 

La ministre Mushikiwabo a fait cette déclaration alors qu’elle inaugurait le lancement des travaux de cette rencontre.

« Une société qui n’accorde pas à la femme la jouissance de ses droits politiques, c’est un signe évident que dans cette société là, il y a un déni total de droits humains », a-t-elle déclaré montrant que promouvoir les droits des femmes revient à bien planifier et stratégiser les progammes de développement de la société en général.

 

La ministre a des idées originales. Selon elle, la société gagne beaucoup dans ses programmes de promotion des droits de la femme. « Tout renforcement de capacité de la femme profite plus à l’homme qu’à la femme surtout que la femme africaine est pleine d’altruisme », a-t-elle dit invitant les gouvernements du monde entier à promouvoir la femme dans les instances de gouvernance politique tout autant qu’elle montre tant d’abnégation dans la gestion de sa famille.

Prenant la parole pour la circonstance, Mme Aisha L. Abdukkahi, Directrice des Affaires Politiques près la Commission de l’Union Africaine, a dit que l’année 2015 est prise pour une année de référence pour le renforcement de capacité de la femme africaine ainsi que cela est prévu dans la vision africaine 2063 approuvée par le Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de Malabo en Guinnée Equatoriale de Juin 2014.

Cette vision africaine 2063 donne une place de choix à la femme dans la jouissance de ses droits politiques en répondant massivement dans des activités de partis politiques comme droit et non comme faveur.

 

Mme Oda Gasinzigwa, la ministre rwandaise de la promoiton de la femme est intervenue pour montrer que la femme ne doit pas uniquement penser que sa lutte se terminera dans l’occupation de postes de responsabilité politique, qu’elle doit être particulièrement active dans les affaires commerciales et économiques qu’elle doit initier. Ici, a-t-elle, dit, nous avons un domaine qui n’est pas assez solicité par les femmes.

Ce colloque de Kigali sur l’éveil de la femme africaine a été préparée par RGB (Rwanda Governance Board) et la Commission de l’Union Africaine. Elle rassemble 300 invités venus de 40 pays principalement africains.

Le Rwanda à la pointe de la lutte pour la promotion de la femme dans tous les fora de prise de décision intéressant les destinées des pays a été consacré 6ème au rang mondial et premier en Afrique sur l’échelleThe Global Gender Gap Index de World Economic Forum, du 19 novembre 2015 pour sa volonté politique de parfaire la politique de gender dans le pays et d’être un modèle mondial dans ce domaine.

Publié le 8-12-2015 – par ndj

http://fr.igihe.com/education-culture/mushikiwabo-pour-une-promotion-de-la-femme.html

Posté le 8-12-2015 – par rwandaises.com