Selon le PM Murekezi : « « Il nous faut bouger plus vite ensemble en termes d’intégration régionale ». Par le Mauricien
« Il nous faut bouger plus vite ensemble en termes d’intégration régionale », a déclaré le Premier ministre du Rwanda, Anastase Murekezi, lors de son intervention hier à une session plénière de la conférence sur la plateforme économique africaine. Le Rwanda est, depuis quelques années, l’un des pays les plus réformateurs en Afrique, comme souligné dans le rapport “Ease of Doing Business” de la Banque mondiale, et son chef de gouvernement a eu l’opportunité de faire état des actions prises pour que le pays grimpe dans la chaîne des valeurs.
Anastase Murekezi a élaboré sur les actions prises dans le cadre de la stratégie “Made in Rwanda” avec, pour principal objectif, la satisfaction des besoins de base de la population. Le Rwanda a prôné une politique de partenariat entre le secteur public, le secteur privé et la société civile en vue de développer son marché intérieur mais également de se donner les moyens pour accroître ses exportations régionales. Le pays s’est appesanti sur le développement des activités dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la construction et l’industrie manufacturière, dont le textile et l’habillement, la production pharmaceutique et l’exploitation des mines. Le Premier ministre rwandais a fait référence aux mesures apportées au cadre de facilitation des affaires, faisant comprendre que l’amélioration du rang du Rwanda dans l’indice “Ease of Doing Business” n’était pas la préoccupation majeure mais beaucoup plus la facilitation des investissements.
Le Premier ministre rwandais a parlé des efforts entrepris pour réduire les coûts de production, pour créer des espaces de développement (aménagement de zones économiques spéciales) avec les facilités appropriées en termes de fourniture d’eau, d’électricité et de connectivité, avec l’installation de câbles optiques. L’infrastructure routière a été rehaussée et des connexions ont été établies avec des pays voisins. Pour satisfaire ses besoins énergétiques, le Rwanda a aussi conclu des accords avec des pays de la région.
L’expérience du Rwanda a été soulignée par la Professeure Mabel Imbuja de l’Université Jomo Kenyatta, Kenya, qui agissait comme modératrice de la session plénière consacrée au « “Made in Africa” à travers les chaînes de valeurs régionales ». Elle a beaucoup insisté sur le rôle des universitaires dans la recherche et le développement et, surtout, de la formation pour le progrès du continent africain. « Il nous faut avoir des solutions maison aux défis auxquels nous sommes confrontés », a-t-elle déclaré. Mabel Imbuja a soutenu que l’Afrique, qui a une abondante main-d’œuvre jeune, doit pouvoir exploiter ses ressources naturelles à son avantage. Elle a estimé primordial d’allouer plus de ressources financières à l’éducation et à la formation professionnelle des Africains ainsi qu’on développe chez ces derniers « the right attitude to work

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Posté le 22/03/2017 par rwandaises.com