Affaire Rwigara : Diane Rwigara, Anne Uwamahoro et Adeline Rwigara n’étaient pas en détention comme le prétendait la majorité des médias occidentaux !
La Police Nationale du Rwanda obligée de venir chercher Diane Rwigara et sa famille au domicile familial, afin qu’elles puissent être entendues.
Les médias occidentaux ont pratiquement tous mordu à l’hameçon ! Ils ont tous cru aveuglément le témoignage d’un de ses frères, Arsitide qui vit aux États-Unis, qui prétendait que Diane et sa famille auraient été kidnappées par les forces de sécurités qui les garderaient au secret. Deux pétitions ont immédiatement circulées afin d’exiger leurs libérations ! En réalité, Diane et sa famille se terraient tout simplement dans la maison familiale à Kigali.
Au travers des réseaux sociaux, les opposants ne se sont pas privés de diffuser cette information erronée, prétendant que Diane et sa famille étaient emprisonnées et avaient mystérieusement disparu. Je ne vais même pas m’étendre sur les propos des « Verlinden » ou « Reintjes ». Le premier passe tellement du temps sur « Facebook » à tenter de démolir le Rwanda, qu’il doit certainement être retraité auprès de la VRT, alors que le second, qui s’est auto-proclamé « expert du Rwanda », alors qu’il n’a plus mis les pieds au pays depuis près de vingt ans, on peut voir aujourd’hui combien ses contacts qu’il prétend posséder au pays sont peu fiables ! Et oui, messieurs, ne vous en déplaise, Diane et sa famille ne se trouvaient pas emprisonnées et n’étaient nullement disparues.
Nous n’avons rien à attendre des opposants et de nos deux compères belges, nous espérons simplement un petit « mea culpa » des médias dits « sérieux » qui ont diffusé, sans avoir accompli le minimum exigé d’un journaliste professionnel, une « fake news ».
Pour en venir au fait, la Police Nationale du Rwanda s’est rendue aujourd’hui vers 17h au domicile des Rwigara dans le quartier de Kiyovu. Cette intervention a eu lieu suite à leur refus de se présenter au bureau d’investigation (CID), malgré une convocation pour ce lundi. En effet, un ajournement jusqu’à ce lundi 4 septembre 2017 avait été accordé la semaine passée à Diane et sa famille, dans la mesure où elles avaient demandé plus de temps pour consulter leur avocat.
A leur arrivée au domicile de Kiyovu, les policiers se sont retrouvés bloqués derrière le portail, lequel ils ont dû par la suite escalader. Arrivés à l’intérieur de la propriété, les agents de police ont eu à faire face à des membres de la famille en colère. Parmi eux on voit sur les vidéos partagées par les médias présents sur les lieux, un des fils qui, s’adressant aux médias en anglais, qualifie l’intervention de la police de « théâtre » et qu’il s’agît d’ « accusations sans fondement ».
Après avoir demandé à sa maman de se taire, Diane à son tour demande sur un ton excédée au policier pour quelle raison elles doivent se rendre au bureau d’investigation, ce à quoi le porte-parole de la Police Nationale répond « vous le saurez une fois arrivées au poste ».
Le porte-parole de la Police Nationale, Théos Badege leur a présenté l’ordonnance visant à appréhender les suspects, une fois qu’ils ont refusé l’assignation initiale, dans le cas présent, il s’agit de trois manquements à se présenter au bureau d’investigation. Afin qu’il n’y ait aucune confusion possible, Diane et sa famille ne sont pas arrêtées, ni en détention, mais seulement contraintes à se rendre au CID pour répondre aux enquêteurs.
La famille de Rwigara est poursuivie pour des impôts non payés par l’entreprise familiale. Quant à Diane, elle est sujette à une enquête pour falsification de documents dans sa tentative de se présenter comme candidate aux élections présidentielles.
Par Alain Billen
Posté le 11/09/2017 par rwandaises.com