Dans son discours inaugural de la conférence de Transform Africa de ce lundi 7 mai 2018, le Président Paul Kagame s’est adressé aux 4.000 participants venus de plus de 80 pays pour leur recommander de mettre les TICs au service des citoyens africains pour résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien.
« Quand je suis entré en politique, je me suis demandé quelles devaient être mes actions prioritaires. J’ai opté pour le rayonnement du commerce pour les citoyens de mon pays. Cela passe par armer les citoyens d’armes pour s’épanouir dans leur commerce en faisant preuve d’initiative et de créativité dans leurs fonds de commerce », est intervenu Paul Kagame alors que la communication sur le Marché commun en TICs tirait à sa conclusion.
Il a clarifié sa position à ce sujet :
« En Afrique nous devons adopter une nouvelle orientation d’esprit permettant de bonnes conditions du commerce où tout le monde va participer. En d’autres termes, tous les 1.4 milliards d’Africains doivent avoir accès aux opportunités de commerce dans les diverses capacités. Il faut mettre en place des conditions et infrastructures permettant leur épanouissement », a dit le Président Paul Kagame suggérant des investissements dans l’éducation, la santé, les infrastructures ; tout ce qui peut développer les talents et le génie qui dorment dans chaque citoyen pour l’évolution des conditions de vie des Africains.
Aussi, Kagame croit-il que pour arriver à améliorer leurs conditions de vie, les Africains doivent-ils maîtriser et utiliser l’outil informatique de pointe avec un débit internet le plus rapide possible 4G ou 5G.
Rêveur ou politicien ?
L’intervention de Paul Kagame à ces assises de Transform Africa montre qu’il a une entière confiance dans les TICs comme moteur de développement rapide de son pays et du Continent africain.
Il sait aussi que la pyramide des âges africaine penche sur le fait que la base, les jeunes, est plus étendue ; que les jeunes sont les moteurs et réceptifs aux changements.
Aussi les problèmes de barrières du commerce interafricain, il les trouve passagères et devant être dépassées dans un très proche avenir.