Il est évident depuis un bon bout de temps que Victoire Ingabire a un problème avec la Vérité.
Dès lors qu’elle est confrontée à des éléments qui l’accablent, son réflexe est de tout nier en bloc, comme si sa vie en dépendait. Et lorsque vous lui présentez des preuves irréfutables de ses mensonges, elle vous répond sans hésiter qu’il ne s’agit pas d’elle.
Et pourtant, contrairement à ce qu’elle proclame, elle a bien imploré, dans des lettres manuscrites qui sont disponibles, la clémence du Président de la République du Rwanda. Lorsque des journalistes l’interrogèrent sur le sujet, sa réponse, sans surprise, fut : « elles ne sont pas de moi ! ».
Quel intérêt le Gouvernement du Rwanda aurait-il à prendre le risque du mensonge dans ce domaine ? Après tout, il est aisé d’attester de l’authenticité d’un document manuscrit. Et puis la clémence présidentielle, même pour des détenus politiques, n’est pas une pratique neuve au Rwanda. Il y a douze ans déjà, ans de cela, le Président Kagame n’avait-il avait pas reçu similaire requête de l’ancien Président Bizimungu ? Vous vous rappellerez sans nul doute qu’il avait lui aussi bénéficié d’une Grâce Présidentielle.
Voici donc Victoire Ingabire Umuhoza de nouveau à l’œuvre à peine sortie de prison après avoir servi 8 ans d’une peine de 15 ans, niant encore une fois l’évidence.
Elle s’inscrit donc en faux par rapport au Ministère Rwandais de la Justice qui affirme que sa dernière requête de Grâce Présidentielle datait de Juin 2018. Il s’agirait, selon ledit Ministère, de la dernière d’une série de lettres adressées au Président de la République, certaines datant du début de son incarcération.
Selon des témoignages de ses anciennes codétenues de la Section Femme de la Prison de Mageragere, elle n’avait de cesse d’implorer la clémence présidentielle, même durant son sommeil!
Sortie de ses songes (et de prison !) Victoire se lance à nouveau dans des diatribes rocambolesques selon lesquelles le Rwanda aurait fléchi face à une intense pression internationale. Ses mensonges en disent plus long sur elle que sur ce pays au mental de fer qu’est le Rwanda. Ce n’est tout simplement pas le genre de la maison.
Et pourtant, à en croire certains milieux, Victoire Ingabire aurait été une prisonnière politique. Un mensonge de plus fabriqué de toutes pièces par l’intéressée elle-même, avec la complicité d’une coalition de groupuscules anti-Rwanda et d’individus dont la malveillance n’a d’égal que la naïveté. Cette version fallacieuse de la vérité a également bénéficié d’une presse internationale paresseuse et biaisée en ce qui concerne l’Afrique.
Quant aux groupuscules que j’évoquais plus haut, ils ne font qu’exploiter l’image de ceux-là mêmes qu’ils prétendent défendre. Victoire Ingabire et Kizito Mihigo ne font pour eux qu’office de matraques virtuelles visant à frapper encore et toujours sur la tête des autorités rwandaises dans le but à peine voilé de les affaiblir. A cette fin, ils optent donc d’ignorer la lourdeur des crimes pour lesquels ils ont tous deux comparu en justice et pour lesquels ils ont tous deux été reconnus coupables.
Mais, voyez-vous, tout cela ne nous surprend guère. Pour un pays tel que le Rwanda qui tient à son indépendance politico- économique et encourage toute l’Afrique à se reprendre en main, une telle résistance était à prévoir.
Ceux qui bénéficiaient et continuent de bénéficier de la dépendance de l’Afrique à des acteurs externes sont ceux-là mêmes qui se délectent de toute nouvelle pouvant nuire à l’empêcheur de tourner en rond qu’est le Rwanda ; quand bien même cela impliquerait de s’associer à une extrémiste invétérée telle que Victoire Ingabire.
Eh, oui! Victoire Ingabire Umuhoza est sans l’ombre d’un doute une extrémiste. Son objectif a toujours été, et elle ne s’en cache pas d’ailleurs, de nier le Génocide des Batutsi de 1994. Pour ce faire, elle a opté pour le divisionnisme ethnique dès sa sortie d’avion en provenance de son pays d’adoption, la Hollande, en 2010.
Sa visite au Mémorial du Génocide de Gisozi s’est soldée par une déclaration explosive visant à faire un distinguo entre les victimes du Génocide de 1994. Selon ses propos, le Rwanda devrait avoir au moins un mémorial à la mémoire des victimes Hutu, puisque ceux qui existent n’honorent que les victimes Tutsi.
C’était une tentative peu voilée de ré-attiser les tensions ethniques d’un passé proche et douloureux, comme en témoignent tous les mémoriaux du Rwanda.
Vu que la négation et la banalisation du génocide sont des crimes selon le code pénal du Rwanda, Victoire Ingabire s’est retrouvée sans surprise face à la justice pour répondre de ses actes et de bien d’autres crimes et délits.
Etant donné son curriculum vitae, il n’est pas étonnant d’apprendre son association avec les organisations terroristes notoires que sont le FDLR, le RNC et sa propre organisation FDU Inkingi.
Victoire Ingabire Umuhoza bénéficie d’un fan club international qui se lit tel un ‘who’s who’ d’éminents négationnistes du Génocide des Batutsi, et pas des moindres. Nous y retrouvons Judi Revers, Phillip Reyntjens, Peter Verlinden, et bien d’autres qui voient en elle une opportunité de véhiculer leur propre idéologie néfaste.
Quant aux anciens du régime Mitterand en France, elle représente pour eux une occasion en or de faire diversion quant à leur complicité avec un régime génocidaire à qui ils ont prêté main forte, tant sur le plan militaire que sur le plan politique et financier, allant même jusqu’à a être actif a leur côté sur le terrain des massacres.
L’aptitude au déni de Victoire Ingabire Umuhoza n’est de surprise pour personne. Son pedigree parle de lui-même. Fille d’une génocidaire condamnée par le tribunal Gacaca de Butamwa, elle continue de la défendre bec et ongles jusqu’à ce jour. La principale concernée, Thérèse Dusabe, consciente des implications de sa culpabilité, se garde de remettre pied au Rwanda.
Quant à son père, un dénommé Pascal Gakumba, il s’avérerait qu’il avait la conscience lourde. Il se serait donné la mort à Gisenyi à quelques jours d’un verdict de culpabilité du tribunal Gacaca de son village.
Au-delà de ses parents, Victoire Ingabire s’est également entourée d’une équipe de génocidaires et de négationnistes. Elle nie jusqu’à ce jour toute implication de son bras droit et vice-président du FDU Inkingi, Joseph Ntawangundi, dans le Génocide de 1994. Et pourtant, lui-même a fait l’aveu de ses actes ignobles et a été condamné à une peine de prison de 17 ans. Il a entre autres supervisé le massacre de ses propres élèves venus chercher refuge et protection chez lui, dans la région de Kibungo.
Voici donc le vrai visage de Victoire Ingabire Umuhoza, championne de la liberté et de la démocratie, protectrice de la veuve et de l’orphelin, Négationniste-en-Chef!
Par Albert Rudatsimburwa– Analyste Politique Grands Lacs.
http://www.panoractu.com/2018/09/23/victoire-ingabire-deni-ladn/
Posté le 24/09/2018 par Rwandaises.com