La ministre rwandaise des affaires étrangères, louise Mushikiwabo, s’apprête à briguer un mandat à la tête de l’OIF. Sur le plateau de TV5 monde, elle exprime sa confiance de s’asseoir sur le fauteuil du Secrétariat Général à la Farncophonie. Pourra-t-elle ainsi renverser la vapeur dans son pays et ramener la langue française à un niveau acceptable dans l’aménagement linguistique du Rwanda ?

« J’ai beaucoup de soutiens pour ce poste » et « pas seulement au niveau du continent » africain, a assuré la cheffe de la diplomatie rwandaise, qui fait figure de favorite face la secrétaire générale sortante, la Canadienne Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

La Rwandaise Louise Mushikiwabo, candidate à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’est dite jeudi forte de nombreux soutiens et « confiante » dans l’issue du scrutin organisé en octobre en Arménie, dans un entretien à TV5 Monde.

« J’ai beaucoup de soutiens pour ce poste » et « pas seulement au niveau du continent » africain, a assuré la cheffe de la diplomatie rwandaise, qui fait figure de favorite face la secrétaire générale sortante, la Canadienne Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.

Après « deux mois où j’ai fait un peu le tour le monde, (…) je suis confiante, je vais à Erevan avec un sourire », a ajouté Louise Mushikiwabo, à quelques semaines du sommet de l’OIF prévu les 11 et 12 octobre dans la capitale arménienne.

La diplomate rwandaise de 57 ans a notamment reçu l’appui du président français Emmanuel Macron, désireux de voir la direction de l’OIF revenir à un Africain. Elle s’est également vue assurer en juillet du « soutien collectif » des dirigeants de l’Union africaine (UA).

Mushikiwabo voit « beaucoup de bonne volonté » chez Macron
« J’étais très émue du soutien du continent », a-t-elle confié jeudi. « Je suis la candidate africaine et, pour moi, c’est une fierté ».

Interrogée sur la possible relation existante entre sa candidature à l’OIF et la soudaine libération anticipée des prisonniers dits politiques Mme Victoire Ingabire des FDU Inkingi/Forces Démocratiques Unifiées et du chanteur grégorien Kizito Mihigo,

« Ça n’a rien à voir, vraiment, avec la Francophonie », a affirmé Mme Mushikiwabo, interrogée sur le calendrier de cette annonce. En effet, à la VOA de ce 21 septembre , le même chanteur dit avoir « à plusieurs reprises imploré le pardon du Président de la République » et dit avoir été « leurré par des politiciens véreux , avoir prononcé de mauvais mots à l’adresse du Chef de l’Etat et être ainsi tombé dans le panneau avec leurs intentions criminelles ».

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, lors d’un entretien à Washington, le 22 octobre 2012.

« La libération récente de prisonniers au Rwanda a à voir avec le cours de la justice de mon pays et la prérogative du chef de l’État, dans le cadre de la Constitution du Rwanda où la grâce présidentielle est prévue », a-t-elle souligné.

Avec AFP

http://fr.igihe.com/politique/la-rwandaise-louise-mushikiwabo-confiante-pour.html

Posté le 21/09/2018 par rwandaises.com