Le Président du Rwanda Paul Kagame et actuel Pésident en exercice de l’UA/Union Africaine participe à la 73ème AG/Assemblée Générale de l’ONU où il est monté à la tribune pour montrer une nouvelle image de l’Afrique et les changements y intervenus.
« Les temps ont changé dans le style de leadership de l’Afrique. Nous insistons sur le travail en commun soit au niveau continental ou régional », a indiqué Paul Kagame ce mardi 25 septembre à la tribune des NU à New York insistant sur le fait que l’avenir de l’Afrique qui se prépare en ces moments est plein d’espoir.
Selon le Chef de l’UA, les styles rétrogrades de leadership de l’Afrique sont entrain d’être dépassés graduellement.
« Nous nous sommes fixé une nouvelle ligne de leadership consistant à soutenir certaines actions proéminentes d’intérêt commun. Le budget de l’UA est de 12% en déça de celui de l’an passé. Pourtant les contributions des Etats membres de l’UA ont été revues à la hausse », a dit Kagame montrant que les dépenses de l’Union sont calculées et appréciées en toute transparence.
Il a aussi apprécié les contributions de plus en plus nombreuses de la Communauté internationale au Fonds de maintien de la Paix de l’UA fondé eb 1993.
Il s’est apaisanti sur les nouvelles infrastructures socio économiques communes mises en place comme le Marché Commun de l’Afrique (Zone Africaine de Libre Echange) qui accroîtra avec satisfaction le commerce égalitaire inter Etats africains, qui permettra « l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (SDGs) d’ici 2030 » et fera éclore « la collaboration entre les gouvernements et le Secteur privé ».
Ici Kagame caresse-t-il la communauté internationale dans le sens du poil ; une communauté internationale qui tient aux valeurs fondamentale de l’éclosion du capitalisme mondial promouvant nécessairement et facilitant prioritairement les business privés des pays africains ?
Aux pays de la Corne de l’Afrique (Erythrée, Ethiopie, Djibouti et Somalie), Kagame fait un plaidoyer à la Communauté internationale pour des aides encourageant leur développement et brisant, décourageant une négative popularité des tendances terroristes qui s’y constatent.
« Le Zimbabwe a réentrepris une feuille de route de développement qui nécessite elle aussi beaucoup d’égards et d’incessants soutiens », a dit Kagame, Président de l’UA faisant allusion à la nouvelle dynamique de développement du Zimbabwe introduite par le nouveau Président Mnangagwa.
Pointant du doigt les régions insécurisées de l’Afrique (RCA, Libye, Sahel et Soudan du Sud, Kagame a rappelé que les accords signés, décisions d’intervention et des démarches y relatives arrêtées dans les hautes sphères de la Communauté internationale « doivent être suivies d’effet (appliquées) immédiat ».
Kagame est-il homme à quitter une si prestigieuse tribune sans pointer du doigt un mal commis par une partie influente de la Communauté internationale qui décide en mal en défaveur des déshérités dont la Cour Pénale Internationale de la Haye (CPI) ? Impossible !
« Il se fait que certains d’entre nous se sont arrogés le droit de légiférer et décider unilatéralement de grandes lignes d’une justice internationale au moment où nous ne partageons pas les principes de base », a-t-il dit faisant une allusion à peine voilée à la CPI.
Ausi a-t-il recommendé des consultations poussées pour comprendre de la même façon la procédure et le fonctionnement de ces institutions internationales pour un meilleur avenir des pays de la Planète Terre et des politiques bien pensées en matière de la paix et la sécurité, du gender et de la protection de l’environnement et de la productivité mondiale.