L’indifférence et le le silence de certaines personnes continuent à favoriser le négationnisme et l’idéologie génocidaire. Par Bérénice Rutaganda
Selon la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), le combat contre le négationnisme n’est pas encore gagné. Cela est dû à l’indifférence des certaines personnes qui choisissent de garde le silence et refusent de dévoiler où se trouvent les charniers des victimes.
La commission affirme également que dans certains coins du Pays, les rescapés du génocide Un silence assourdissant des idéologies génocidaires
Selon la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), le combat contre le négationnisme n’est pas encore gagné. Cela est dû à l’indifférence des certaines personnes qui choisissent de garde le silence et refusent de dévoiler où se trouvent les charniers des victimes.
La commission affirme également que dans certains coins du Pays, les rescapés du génocide continuent de subir des actes haineux venant de ceux qui cherchent à cacher et faire oublier ce qui s’est passé.
Dans un interview accordé à la Radio Inteko ce 20 Janvier 2019, le Directeur de la CNLG, Dr Jean Damascene Gasanabo explique : « Les Rwandais qui nient et banalisent le Génocide savent exactement ce qu’ils font. Ils sont poussés par la honte et la colère sourde de voir que leur plan d’exterminer les [Ba] Tutsis n’a pas abouti. Ils le font sciemment parce qu’ils espèrent pouvoir accomplir ce qu’ ils ont planifiés »
Pour le Docteur la majorité de ceux qui nient le génocide sont des gens bien informées , qui le font en connaissances de causes.
Il dit : « on ne peut pas nier quelque chose qu’on ne connaît pas. Ces gens ne veulent pas voir le Rwanda évoluer, ils essaient de diviser le peuple Rwandais. La politique actuelle est une politique inclusive qui unifie les rwandais, on ne va jamais tolérer quiconque qui tente de nous diviser ! »
Le Dr. continue en disant qu’il y a des occidentaux convaincus que les africains sont moins éduquer ainsi, ils cherchent à penser à leurs places et les dicter quoi faire.
Le sujet de la conversation était axé sur l’importance de protéger les lieux mémoriaux du Génocide contre les [Ba]Tutsi afin de lutter contre le négationnismes.
Uwiringiyimana Philibert, membre de AGPF-RWANDA souligne qu’il y a des personnes dans certaines parties du Pays qui continue de cacher les fosses communes ou se trouvent la dépouille des victimes.
Leurs silences expriment qu’ils ont toujours des idéologies génocidaire, ceci se traduit par le sentiment de refus de dire ce qui s’est passé. C’est ce qu’on appelle « ipfunwe » en Kinyarwanda, la honte et la colère résultantvenant de l’échec, dit Uwiringiyimana.
Il rajoute : « si on ne fait pas attention ceux qui ont préparés et mis en place le génocide pourraient s’ y remettre. C’est pourquoi chaque Rwandais a le devoir de perpétuer la mémoire. Ceci nécessite beaucoup d’engagement et d’effort ».
Il continue en demandant aux Rwandais d’indiquer où se trouvent les charniers pour que les victimes du génocide puissent être inhumer en dignité ainsi permettre à leurs familles de faire le deuil.
Posté le 23/01/2019 par rwandaises.com