Annie Tabura est la dernière victime des rwandais qui se font arrêtés en Ouganda, torturés, en emprisonnés, assassinés ou expulsés.

 

Annie Tabura qui était directrice générale des ventes et de distribution à MTN Uganda vient d’être déportée sans considération par la Police ougandaise.

Selon son récit aux médias, Annie Tabura s’est rendue au Rwanda en mission officielle de MTN dont la conférence se tenait à l’hôtel Kivu Serena.

Le lendemain après la conférence, elle est rentrée à Kigali à 21:30 avec son collègue Olivier Prentout pour que le matin du 19 janvier, ils reprennent l’avion de 08:50 pour Entebbe.

Dès leur arrivée à Entebbe, M. Prentout est détenu à l’aéroport puis déporté en France sans aucune autre forme de procès.

Le lendemain, 21 janvier : Mme Tabura est arrêtée à son arrivée dans le parking du MTN, par des armés, en civil qui l’ont amenée les yeux bandés, à une destinatiom inconnue.

Elle a été détenue dans une cellule jusqu’à environ 18h30, heure à laquelle elle a été emmenée par un véhicule de la police et conduite à Entebbe, où ils sont arrivés à 21 heures.

«À l’aéroport, ils m’ont remis mon passeport, mon sac à main et une carte d’embarquement et m’ont embarqué dans un vol RwandAir à destination du Rwanda. Ce n’est qu’à mon arrivée au Rwanda que j’ai lu dans les médias que M. Prentout et Mme Mussolini avaient été déportés pour atteinte à la sécurité de l’État », a-t-elle déclaré. Ses trois enfants ont quitté l’Ouganda le lendemain.

L’ambassade du Rwanda qui a été alertée que Mme Tabura avait été arrêtée a déclaré aux médias que les autorités ougandaises n’ont jamais données des explications sur l’arrestation et la déportation de Madame Tabura.

Le côté arbitraire de l’affaire

Si les trois ressortissants étrangers avaient commis un crime, la moindre de chose, c’était de représenter devant le juge qui au cas échéant ordonnera condamnation et ou l’expulsion. Au lieu de tourner en rond pour brouiller les pistes, la police aurait dû amener Madame Tabura pour l’interroger de ses crimes.

Certains leaders africains posent des actes pathétiques et inutiles aussi bien que pour leurs pays que pour les simples citoyens, qui sont des victimes inscrites aux pertes et profits.

Et que faire de la circulation des hommes et de bien au sein de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Est ? A quoi serviront ce passeport unique de la Communauté ? Sans oublier le passeport panafricain de  l’Union africaine.

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Posté le 04/02/2019 par rwandaises.com