Le Secrétaire général de la Francophonie a annoncé que l’Organisation est prête à apporter son soutien à une résolution pacifique de la crise anglophone qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.




Louise Mushikiwabo a pris cet engagement après avoir rencontré le Président Paul Biya au Palais de l’Unité vendredi dernier. L’hôte du Chef de l’Etat a déclaré sur sa page Facebook qu’elle a eu une discussion « conviviale » sur un large éventail de questions.

A l’issue de ce long entretien, l’ancienne chef des affaires étrangères du Rwanda a déclaré aux journalistes que son organisation allait accompagner le Cameroun pour atténuer concrètement les points chauds de la sécurité.

« Je voulais offrir que l’organisation que je dirige soit prête, disposée et heureuse de contribuer de toutes les manières possibles à la stabilité de ce pays et à la continuité de la paix dont il jouissait depuis de nombreuses années jusqu’à récemment », a-t-elle expliqué.

Louise Mushikiwabo a également rassuré le gouvernement sur le fait qu’il y aura plus de collaboration de l’organisation en termes d’éducation, d’autonomisation des jeunes et d’ère numérique.

Le Secrétaire général de la Francophonie a profité de l’occasion pour discuter avec le chef de l’Etat de sa vision de l’organisation, dans l’espoir que les liens entre le Cameroun et la Francophonie se resserrent.

L’organisation qui regroupe les anciennes colonies françaises et les amis de la France est dans le coma face à la situation préoccupante des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

La dernière fois que l’organisme a fait entendre sa voix sur la question, c’était en octobre 2017. Dans une lettre signée par l’ancienne secrétaire générale Michaëlle Jean, l’organisation a exprimé ses vives préoccupations quant à la situation sur le terrain.

« La tension actuelle dans ces régions du Cameroun est très préoccupante. La violence ne devrait jamais être une option pour être entendue. J’invite donc chacun à faire preuve de responsabilité et de la plus grande retenue », déplorait Michaëlle Jean.

Par www.jeuneafrique.com

Posté le 26/05/2019 par rwandaises.com