Le Chargé d’affaires de l’Ambassade de France à Kigali, Jérémie Blin

By André Gakwaya;

Kigali: Le Rwanda effectue beaucoup de réalisation en en matière de changement climatique, et c’est pour cette raison que l’OIF a ciblé ce pays pour y organiser un Atelier de formation en matière de changement climatique pour les négociatrices francophones d’Afrique subsaharienne, selon le Chargé d’affaires de l’Ambassade de France à Kigali, Jérémie Blin (J.B.). Lire son interview à ARI:

De gauche à droite : David da Silva (Canada) ; Boubacar Namansana (OIF) ; groupe photo des participants à l’Atelier

Agence Rwandaise d’Information (ARI) – Quel est l’objectif de cet atelier ?

Jérémie Blin(J.B) – Je suis Jérôme Blin. Je suis le Chargé d’affaires de la République française auprès du Rwanda. Et donc ce matin je suis venu pour ouvrir un atelier de formation pour les négociatrices francophones sur le changement climatique pour les aider à se préparer aux prochaines négociations sur le changement climatique dans le cadre des Nations Unies. Je suis très heureux de venir ce matin. Je suis très heureux que le Ministre Biruta nous ait fait l’honneur de nous rejoindre, d’être là. Il y a ici mon collègue canadien de l’Ambassade du Canada à Nairobi qui est là parce que cet atelier est organisé avec le Canada. Et bien sûr l’OIF représentée par le Directeur Régional de l’OIF basé à Libreville. Parce que c’est l’OIF qui est la cheville ouvrière et qui organise cet atelier.

ARI – Est-ce qu’il y a des projets spéciaux que la Francophonie ici au Rwanda en termes de climat ?

J.B- Le projet qu’on a fait aujourd’hui, cet atelier plus spécifiquement. On a choisi le Rwanda parce que le Rwanda fait beaucoup de choses en matière de changement climatique. Le Président Kagame a joué un rôle clé dans ce qu’on appelle l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal. Le Président Kagame est aussi un acteur clé qui est impliqué de façon générale dans la protection de l’environnement. Le Rwanda a récemment rejoint l’engagement de Biarritz qui a été annoncé par le Président Macron et qui est l’efficacité énergétique pour l’air conditionné par la climatisation. Le Rwanda a fait beaucoup de très bonnes choses. On est très heureux d’être ici pour que ce séminaire se tienne au Rwanda.

ARI – Pourquoi impliquer les femmes dans le changement climatique ?

J.B – Parce toutes les études montrent que les femmes sont les premières victimes du changement climatique. Elles sont les premières à être concernées par le changement climatique. Donc, il est très important que leurs voix puissent être entendues. Il faut qu’on leur donne tous les moyens de pouvoir s’exprimer, à fois les connaissances sur le changement climatique, sur les négociations climatiques, pour qu’elles puissent être entendues, pour qu’elles ne puissent pas être des victimes du changement climatique, mais des actrices contre le changement climatique.

ARI – Quelles sont les conséquences du changement climatique sur le plan mondial ?

J.B – Je crois que le changement climatique sur le plan mondial nous concerne tous. Donc, il est indispensable que tous les pays, mais aussi les entreprises, la Société civile, que tout le monde se mobilise contre le changement climatique. Nus sommes tous concernés. A Paris en 2015, il y avant un Accord qui avait été obtenu. Donc, tous les pays du monde l’ont signé. Maintenant, on attend que cet Accord soit mis en œuvre. Ce n’est pas à un pays seul de résoudre le problème, c’est que tous les pays travaillent ensemble. Mais au-delà des pays,-parce que bien sûr ce sont les gouvernements qui doivent être impliqués en premier-, il faut aussi les sociétés civiles. On parle des femmes, il faut qu’elles soient impliquées. C’est vraiment un travail commun qui nous permettra de lutter contre le changement climatique, d’éviter que la planète ne se réchauffe trop vite avec des conséquences dramatiques pour nous tous. (Fin)

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