La société israélienne Bul Armory a été coptée pour la livraison de pistolets à la GR pour assurer la sécurité du président Ouattara, mais la France a intervenu pour mettre fin à ce contrat. Par Afrique sur 7  






Depuis la levée de l’embargo sur les armes, les autorités ivoiriennes ont entrepris de doter l’ armée d’armes de pointe. C’est ainsi que la société israélienne Bul Armory a été coptée pour la livraison de pistolets à la GR. Mais les autorités françaises sont intervenues pour mettre fin à ce contrat.

Les poudrières de l’ armée ivoirienne, la chasse-gardée de la France ?

En vertu de l’accord de défense qui unit la France et ses anciennes colonies, notamment la Côte d’Ivoire, il y bien de libertés que les dernières citées ne sauraient se permettre, comme par exemple s’affranchir du droit de regard de l’Hexagone dans le renflouement de leurs poudrières. C’est du moins ce qui ressort du clash entre Paris et Tel Aviv à propos de la convention de livraison de pistolets militaires à la Garde républicaine ivoirienne par une firme israélienne.

Sous la houlette de Téné Birahima Ouattara dit Photocopie, l’Etat ivoirien avait en effet signé une convention avec Bul Armory, en vertu de laquelle le groupe israélien a livré des pistolets militaires de type M-5 aux 3 000 éléments de la Garde républicaine de Côte d’Ivoire à raison de 300 dollars US l’unité contre 900 dollars chez des concurrents. Et poursuivant sur cette lancée, les autorités ivoiriennes ont préfinancé d’autres livraisons d’armes à l’ armée ivoirienne. Cette manne a permis à la société israélienne de mieux asseoir son activité en finançant son usine.

A en croire La Lettre du Continent, cette attitude des tenants du pouvoir d’Abidjan est un crime de lèse-majesté pour Paris qui ne voudrait pas laisser cette concurrence se poursuivre davantage, d’autant plus que le pays d’Emmanuel Macron est le principal fournisseur des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, révèle le confrère, a donc été saisi aux fins de mettre fin à cette transaction ivoiro-israélienne. Ce qui fut fait illico, et les discussions entre la présidence ivoirienne et Bul Armory se sont aussitôt arrêtées.