Le président Talon veut proposer à l’Union africaine un prjet de réforme des institutions juridictionnelles à travers la création rapide d’une Cour africaine de Justice et des Droits de l’Homme. Source Xinhua







a prévu d’exposer à ses pairs lors de la prochaine conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), un projet de réforme des institutions juridictionnelles de l’UA à travers la mise en place rapide d’une Cour africaine de justice et des droits de l’homme, a annoncé lundi soir à Cotonou, le ministre béninois de la Justice, Sévérin Quenum.

Le président béninois Patrice Talon a prévu d’exposer à ses pairs lors de la prochaine conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), un projet de réforme des institutions juridictionnelles de l’UA à travers la mise en place rapide d’une Cour africaine de justice et des droits de l’homme, a annoncé lundi soir à Cotonou, le ministre béninois de la Justice, Sévérin Quenum.

« Cette proposition du président Patrice Talon rejoint les idées développées lors de la 3e session ordinaire de l’Assemblée des chefs de l’Etat de l’Union africaine tenue en juillet 2004 à Addis-Abeba en Ethiopie », a-t-il indiqué, précisant que cette proposition du chef de l’Etat béninois permettra l’amélioration du fonctionnement des juridictions de l’UA.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse ce même jour dans la métropole béninoise, M. Quenum a déploré le fait que depuis plusieurs années déjà, certaines décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) aient suscité de très vives préoccupations en raison de graves incongruités, au point de conduire la Tanzanie, pays hôte, et le Rwanda à se désengager en matière de recours individuels et des ONG.

« C’est justement la réitération et la récurrence de ces dérapages qu’il n’est pas possible de sanctionner et que la Cour elle-même ne donne pas l’air de vouloir corriger, en dépit des remous qu’elle provoquent en son propre sein, qui ont amené notre pays, le Bénin, à initier dans le courant du mois de mars dernier son désengagement en matière de la compétence individuelle, objet d’une double notification dès le 16 mars 2020 au président en exercice de l’Union africaine et au président de la Commission de l’Union en tant que dépositaire des instruments juridiques », a-t-il expliqué.

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est une cour régionale créée par les pays africains afin d’assurer la protection des droits de l’homme et des peuples, des libertés et des devoirs en Afrique. Elle complète et renforce les fonctions de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples

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