Ce 21 décembre 2020, le président Paul Kagame a donné une conférence de presse par visio conférence après son discours sur l’état de la nation. Au cours de cette conférence de presse, il est revenu sur la question de l’impôt sur l’immobilier qui est jugé excessif par l’opinion publique rwandaise.
Au cours de cette conférence de presse étendue à tous les citoyens rwandais, un certain Sarto Niyitanga est intervenu pour demander au Président de la République d’user de son influence pour rabaisser l’impôt excessif sur l’immobilier qui a été très récemment revu à la hausse.
« Beaucoup de citoyens se déclarent incapables de s’acquitter de cet impôt exorbitant. Ils se disent inquiets de voir leurs propriétés vendues aux enchères pour incapacité de paiement de ces impôts », a dit Sarto implorant le président des Rwandais d’user de son influence pour que cette loi d’impôt immobilier soit révisée.
« L’impôt sur la propriété foncière existe bel et bien partout au monde.Il restera. Par contre, les décideurs ne peuvent qu’évaluer des situations pécuniaires des gens. Cet impôt est frappé pour l’intérêt social. Il nous faut voir et fixer un tel impôt qui n’alourdit pas les contribuables », a dit le Président répondant à cette question cruciale qui a fait révolter silencieusement presque tous les propriétaires d’habitations et autres immeubles dans les villes du pays.
Mais le Président a été assez prudent à ce sujet puisque cet impôt semble important dans l’assiette fiscale du pays.
« Nous devons suivre de près des débats sur ce sujet pour chercher des facilités aux contribuables. Cependant, quant bien même il y aura des allègements qui y seront apportés, il y aura des gens qui ne seront pas à même de s’acquitter de cet impôt. Mais on aura essayé. Nous suivrons de près l’amendement de cette loi », a dit le Président Kagame qui sait qu’il est redevable au peuple qui lui a demandé de rester sur le fauteuil présidentiel pour, après 2024, deux autres mandats électifs.
En effet, la question de cet impôt nourrit les débats à chaud dans les classes sociales moyennes. On ne comprend pas comment la taxe au mètre carré est passé de 0 à 80 Frw à 300 Frw.
La dirigeante de l’Association Transparency International-Rwanda est même intervenue récemment dans une émission télévisée d’une radio diffusion locale trouvant que les gens qui ont proposé la loi et ceux qui l’ont voté au Parlement doivent être des adversaires du régimes qu’ils veulent voir tomber.
Cette dame a fait de même pour ce qui est des coûts élevés du transport interurbain et interprovinces élevés. Elle a accusé l’organe de régulation des services d’utilité publique de se pencher et être à l’écoute des investisseurs et autres possesseurs de capitaux au lieu de prendre fait et cause des consommateurs. Comme par un coup de magie, ledit organe public à ramené les prix des services de transport à des niveaux moyens.
Redigé par IGIHE Le 22 décembre 20