Les pays des Droits de l’homme ont réussi à élever Paul Rusesabagina au rang de héros, et à ce titre, il s’est permis avec ses milices à voler, piller et massacrer. Choqué, l’Evêque Constantin Niyomwungere, l’a simplement remis à la police rwandaise sans cérémonie.

LE BON PASTEUR : L’HOMME DE DIEU NIYOMWUNGERE REMET A LA JUSTICE RWANDAISE LE FAUX HEROS RUSESABAGINA

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Les pays des Droits de l’homme ont     réussi à élever l’homme ordinaire       rwandais Paul Rusesabagina   au rang de héros, et à ce titre, ils lui   ont donné toutes les facilités     nécessaires jusqu’à la prétention de prendre par la force, le pouvoir au  Rwanda. Pour y parvenir, il   encourageait ses milices à voler, piller et massacrer. C’est dans ce cadre, que l’homme providentiel, Constantin Niyomwungere, l’Evêque de son Eglise, par la force de la Bible et de  la foi, selon ses dires, il est parvenu à ramener Rusesabagina « à la case prison », au lieu de le laisser continuer à nuire à la société dans un pays tant meurtri.

Par Manzi Bakuramutsa

Le fameux héros, qui a été pensé et créé dans le film «Hôtel Rwanda», inspiré par Rusesabagina, gérant par défaut de l’hôtel de Milles Collines , abandonné par ses propriétaires à cause de la guerre, il a été faussement crédité d’avoir sauvé plus de 1 200 personnes qui avaient pris refuge dans cet hôtel qui était sous sa responsabilité  pendant le génocide contre le Tutsi du Rwanda en 1994.

En s’identifiant au personnage du héros du film qu’il a inspiré, Rusesabagina est devenu le héros lui-même et s’est comporté comme tel.

Après avoir volontairement demandé refuge en Belgique, il a crée un parti politique d’opposition rwandaise en exil avec une branche armée qui opère à partir des pays voisins du Rwanda et il coordonnait aussi les groupes des partis d’opposition au régime de Kigali. A partir du Burundi, la branche armée de son parti a fait plusieurs incursions au Rwanda, suivies des pilages, et de massacres de populations innocentes et non armées.

C’est dans ce cadre que Rusesabagina était sous le coup d’un mandat d’arrêt international et que les pays des Droits de l’homme et grand défenseurs de la Démocratie et de la Justice, rechignent à l’arrêter pour le mettre hors d’état de nuire. Il n’est pas le seul !

C’était une grande surprise de le voir aux mains de la police du Rwanda à Kigali Paul Rusesabagina et plusieurs théories et approches ont été avancées cherchant à expliquer comment ce chef de rebelles s’est livré au régime qu’il prétendait combattre.

Ce vendredi, l’Evêque Constantin Niwemwungere, d’origine burundaise et de nationalité belge, a dévoilé comment il a était choqué par le projet criminel de Paul Rusesabagina au Rwanda et il a offert son accord de collaborer  avec la police rwandaise pour le mettre aux mains de la Justice.

    Cet évêque burundais Constantin      Niyomwungere, 45 ans presque,   
    dit avoir noué des liens d’amitiés 
   à Bruxelles,  avec l’accusé en 2017
   par le truchement d’un ami
   commun avec Rusesabagina.
   « Cette rencontre était motivée par
   le fait que Paul Rusesabagina,
 président         d’un parti d’opposition Mouvement rwandais pour le Changement Démocratique  (MRCD) et
de son aile armée Front de Libération Nationale (FLN), souhaitait que je puisse faire une médiation entre lui et les autorités  burundaises ainsi que les chefs de ses milices FNL », a déclaré l’Evêque à la Cour. 

La réponse de l’évêque à Rusesabagina est qu’il n’était pas à la hauteur de cette tâche mais qu’il pouvait lui mettre en contact avec un diplomate burundais en poste à l’Ambassade du Burundi à Bruxelles.

En effet Rusesabagina, avait reconnu à son ami l’Evêque Niwemwungere, qu’au Rwanda, il fait face à des accusations liées au terrorisme causé par les rebelles soutenus par sa plate-forme d’opposition. Ils sont accusés de pillages, vols, et massacres de la population.

Selon l’Evêque, « peu après la rencontre, en 2018, ayant eu vent des exactions de FLN rapportées par le BBC, j’ai fait un texto à Rusesabagina, lui demandant si en tant que Chef du mouvement FNL, il  pouvait confirmer l’information de la BBC. Et Rusesabagina de répondre : – Oui mais ils (ses combattants) auraient dû avoir fait le coup et ne pas le revendiquer. Au besoin, nous aurions dû faire un coup médiatique sur les réseaux sociaux accusant les autorités rwandaises d’avoir fait ce coup-là. 

« Cela m’a fait de la peine en ma qualité d’évêque, pasteur des âmes et de la paix, d’entendre ces déclarations politiciennes », a dit l’évêque devant la cour « regrettant pourquoi Dieu m’a fait rencontrer une telle personne ».

Le porte-parole du FLN à l’époque était Callixte Nsabimana alias Sankara qui fait également partie des 21 personnes arrêtées dont le procès est en cours avec celui de Rusesabagina.

Niyomwungere a poursuivi en disant que plus tard, lorsqu’il est venu au Rwanda pour des raisons professionnelles, il a été appelé par un certain Michel qui lui a fixé un rendez-vous. Lorsqu’ils se sont rencontrés, Niyomwungere dit que « j’ai découvert qu’il était un agent du Bureau d’Intelligence du Rwanda (RIB). »

«Il m’a dit que j’étais soupçonné d’être lié à des activités terroristes et m’a montré la preuve que j’étais en contact avec Paul Rusesabagina, qui est soupçonné de faire commettre des attentats terroristes au Rwanda», a-t-il déclaré. 

Il a ajouté: «L’officier, entre autres, m’a montré des images de personnes victimes des attaques et des atrocités. En tant qu’évêque, j’ai accepté d’offrir ma collaboration avec RIB et de traduire Rusesabagina en justice.

L’Evèque Niwemungere a raconté au Tribunal qu’il a tenu Michel au courant de ses conversations avec Rusesabagina, y compris la demande de ce dernier de l’accompagner au Burundi, où il rencontrerait des responsables burundais et ses miliciens.

Niyomwungere a déclaré que depuis l’année dernière, il a commencé à travailler sur un plan avec le Bureau d’enquête du Rwanda pour capturer Rusesabagina.

L’opportunité s’est présentée lorsque Rusesabagina a déclaré qu’il prévoyait de se rendre au Burundi, pays voisin du Rwanda. Niyomwungere a déclaré avoir alerté son contact du Bureau d’enquête du Rwanda.

Niyomwungere a déclaré que l’année passée au moment où il était au Kenya et que Rusesabagina était aux États-Unis, ils ont finaliser le projet pour aller au Burundi.
«Il m’a dit qu’il ne passerait ni par un pays de l’Europe ni par celui de l’Afrique par crainte d’être arrêté, en raison d’un mandat d’arrêt en instance. Il m’a trouvé à Dubaï qui été sa préférence. Je lui avais informé qu’il y avait un jet privé qui nous attendait et nous conduirait à notre destination », a-t-il ajouté.

Niyomwungere a souligné qu’il avait dû mentir à Rusesabagina sur la destination de l’avion pour pouvoir l’amener et le faire arrêter au Rwanda. Ils n’étaient que les deux passagers dans l’avion, mais seul Rusesabagina pensait aller au Burundi, le pilote et le personnel de cabine savaient qu’ils allaient à Kigali.

Lorsque l’avion a atterri au Rwanda, a-t-il dit, « nous avons débarqué et avons trouvé des agents du RIB qui nous attendaient, y compris Michel. Un mandat d’arrêt a été  immédiatement présenté à Rusesabagina », a-t-il ajouté.

Voilà comment Rusesabagina a été acheminé à Kigali au lieu d’aller au Burundi pour rencontrer ses chefs de milices et certainement des personnalités burundaises qui donnent appuient à ces miliciens rwandais. Il faut rappeler que dans son entreprise de guerre, Rusesabagina collabore avec des anciens génocidaires et miliciens FDLR, dont un bon nombre se trouve au Burundi où ils occupent  des postes de responsabilité à tous les niveaux sécuritaires et qui sont en contact suivi avec les autres groupes FDLR qui se trouvent en RDC, Ouganda, Tanzanie, Mozambique, Malawi, Zambie et Ouganda.

La comparution de l’Evêque Constantin Niyomwungere comme témoin devant la Cour avait comme but de montrer sa part de responsabilité dans l’arrestation de Rusesabagina et pour prouver qu’il n’y a eu aucune utilisation de force pour l’amener au Rwanda.

Il faut rappeler que les méthodes utilisées pour ramener Rusesabagina au Rwanda, sont similaires à celles utilisées dans les pays des Droits de l’homme, pour l’arrestation des criminels du même, notamment ceux des années 1940-1945, cachés dans les pays qui les avaient assurés le support et la protection, aussi bien en Europe qu’en Amérique.

D’autre part, il est étonnant de constater que certains types de criminels africains soient entretenus, protégés voire appuyés dans la plupart des pays occidentaux, au détriment du bon fonctionnement de gouvernements africains. Certains sont utilisés comme moyens de pression politique envers de dirigeants africains.

L’Evêque Constantin Niwemwungere a posé un acte franchement louable et on espère que les Etats champions, des Droits de l’homme suivront l’exemple et qu’ils livreront les criminels qu’ils hébergent.  

Par RWANDA PODIUM