Le Rwanda, ce petit pays déchiré par le génocide contre les Batutsi est aujourd’hui érigé en modèle de développement. Et le pays semble s’être débarrassé de ses vieux démons.
Et c’est le Rwanda, au cœur de l’Afrique, avec une population de près de quatorze millions d’habitants qui accumule aujourd’hui des superlatifs qui attisent admiration, curiosité et jalousie.
Les plus élogieux évoquent « le miracle rwandais » pendant que les classements internationaux ne sont pas en reste.
On peut les emboiter le pas en citant pèle mêle que le Rwanda est le deuxième pays africain ouvert et qui facilite le business. En effet, il est plus facile, plus rapide et moins couteux de créer et de gérer une société au Rwanda que dans beaucoup de pays Africains.
Que le taux de mortalité infantile a baissé de deux tiers, que le Rwanda a atteint l’objectif de l’éducation primaire universelle, que l’espérance de vie est passée de quarante-neuf ans à soixante-neuf ans entre 2000 et 2020.
Que le Rwanda est en passe de devenir, si ce n’est pas fait, un « hub » dans plusieurs secteurs. Grâce à une technologie novatrice et dynamique. Le pays dispose d’un écosystème numérique grandissant qui favorise l’émergence de « startups » avec des centres de « coworking » et d’incubateurs.
Le Rwanda c’est la bonne gouvernance, une gestion efficiente de la chose publique voire privée, un capital humain qualifié, le dynamisme du secteur privé, des infrastructures modernes, une technologie innovante tournée vers le marché continental.
Et pour en arriver là, le Rwanda a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille avec des résultats probants. La Banque Mondiale indique que le Rwanda a fait des progrès considérables. Pour sa part, l’indice de perception de la corruption de Transparency International a classé le Rwanda aux quarante huitième rangs contre cent vingt un en 2006.
Le Rwanda accueille les antennes des universités américaines telles que l’université Carnegie-Mellon de Pittsburg, Davies College African Campus, University of Global Health Equity, Kepler University aux côtés d’African Leadership University et bien d’autres.
Le Rwanda a la proportion la plus élevée des femmes dans les instances de prise de décisions.
Kigali est une ville verte et la plus propre d’Afrique.
Des citoyens Rwandais dirigent ou ont dirigé des institutions internationales. L’ancienne Ministre des Affaires Etrangères, Louise Mushikiwabo aujourd’hui à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie « OIF », Dr Donald Kaberuka, ancien Ministre des Finances a dirigé la Banque Africaine de Développement « BAD » pendant deux mandats tandis que le Général Jean Bosco Kazura, actuel Chef d’Etat-major des Armées était à la tête de la mission des nations unies pour le maintien de la paix au Mali. Mme Agnès Kalibata, est envoyée spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sommet des Systèmes alimentaires de 2021 pour ne citer que ceux-là.
Le Rwanda est l’un des plus importants contributeurs des troupes dans les missions des nations unies. Sa contribution est allée crescendo depuis sa première participation au Darfour en 2004.
Compte tenu de son histoire douloureuse, il s’est approprié les enjeux sécuritaires avec une politique volontariste inspirée du « solutions africaines aux problèmes africains ». Il a une armée bien formée, disciplinée et bien équipée. Sa capacité de projection en temps réel lui confère un certain prestige sur la scène internationale.
Pour tous les analystes, ces succès sont indissociables de la personnalité de Kagame. Le Centre International des Conférence dit Convention Center
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