Une levée de boucliers s’est déclenchée, dès l’arrestation et la condamnation de Paul Rusesabagina par la Justice rwandaise, La Belgique a arrêté dans une situation similaire un pirate somalien sans aucune condamnation. Pourquoi s’acharne-t-on sur le Rwanda qui a fait la même démarche pour le pire criminel, longtemps hébergé par ces pays ? Il y a deux poids, deux mesures !
A gauche le pirate somalien, Mohamed Abdi Hassan, arrêté par la Belgique. Et , Paul Rusesabagina, arrêté par les Rwanda pour crimes d’insécurité au Rwanda. Les méthodes et la situation de l’arrestation de ces deux hommes est similaire, mais certains politiciens pour diverses intérêts le voient autrement.
Une levée de boucliers s’est déclenchée, dès l’arrestation et la condamnation de Paul Rusesabagina par la Justice rwandaise, pour ses actes criminels commis au Rwanda, préparés et finances à partir de la Belgique et des Etats Unis, entre autres. La Belgique vient de juger sévèrement les pirates somaliens, avec des graves condamnations, dont l’un a été arrêté presque dans une situation similaire et méthodes identiques que Rusesabagina. Et pourtant depuis huit ans, les pays chantres de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement n’ont eu aucune condamnation de la Belgique qui l’a fait, mais au contraire, ils s’acharnent sur le Rwanda qui a fait la même démarche pour le pire criminel, longtemps hébergé par ces pays. Il y a deux poids, deux mesures !
Similarité dans l’arrestation de Rusesabagina et celle du pirate Mohamed Abdi Hassan.
En ce qui concerne les pirates somaliens, ce lundi, le tribunal correctionnel belge, vient de condamner, Mohamed Abdi Hassan, appelé « le roi des pirates somaliens », à 20 ans de prison pour avoir détourné en 2009, le navire belge « Pompei ». Et son complice, Mohamed Moalin-Aden, s’est vu infliger une peine de 5 ans pour son rôle dans l’organisation criminelle.
Huit ans avant, en octobre 2013, les enquêteurs du Parquet de la Belgique avaient parvenus à faire venir en Belgique le pirate Mohamed Abdi Hassan, grâce à un subterfuge. On lui avait fait croire à un projet fictif de film sur la piraterie et il avait accepté le rôle de conseiller technique.
Comme Rusesabagina, au lieu d’être accueilli, à l’aéroport de Bruxelles, par le metteur en scène, Mohamed Abdi Hassan, a été reçu par un peloton des policiers belges qui l’a conduit à la case prison.
Il vient d’être condamne à 20 ans de prison, soit le maximum possible et à verser 20 000 euros de dommages et intérêts au capitaine néerlandais du « Pompei » et à sa famille.
Sept ans plus tard, Rusesabagina s’est fait leurré par un homme de Dieu, qu’un avion était mis à sa disposition pour le transportait au Burundi pour rencontrer sa bande des criminels. Il s’est retrouvé le lendemain à l’aéroport de Kigali au Rwanda, aux mains des agents de sécurité. La Belgique a crié au kidnapping ! Avait-elle oublié son astuce contre les pirates somaliens ? Certains politiciens américains connaissent très bien les coups d’éclat quand ils arrêtent dans les mêmes conditions, l’homme recherché par leur pays, dont l’arrestation ou même la mort fait la fierté de tous.
Comportement incohérent vers les pays d’Afrique
Comparant les jugements de deux criminels et les crimes qui leurs sont reprochés, celui de Rusesabagina est plus graves, vue les pertes de vies humaines et les victimes souffrant des handicaps physique et mental qu’il a provoqué au sein de la population attaquée par sa bande des criminels.
Tandis que, pour le cas de piraterie en Somalie, sans pourtant défendre ce crime, il y a des circonstances atténuantes pour les pirates de ce pays, dont nous connaissons bien la situation politique et économique.
A cette époque, au moment où la plupart de la population africaine bénéficiait des aides de coopération, la population somalienne vivait dans une pauvreté extrême.
N’oublions pas qu’à ce moment là, la Somalie n’avait plus d’Etat, et des pays riches en avaient profité pour contrôler, piller et exploiter toutes les ressources halieutiques du pays, au détriment de la population somalienne, pauvre et délaissée de tous.
Encore une fois sans l’excuser, la particularité de la piraterie somalienne ne visait surtout qu’à obtenir la rançon en échange des otages.
Tandis que Rusesabagina coordonnait des organisations politiques et des bandes armées déterminés à semer la terreur dans un pays qui se remettait à peine des horreurs qu’il venait de connaître, en pillant et en tuant, tout simplement, car il savait bien qu’il n’avait pas la capacité de conquérir le pouvoir par ces moyens.
Le kidnapping des criminels
Tous les Etats libres, démocratiques et des droits de l’homme tant qu’ils le peuvent, ils ramènent par tous les moyens les criminels sur le lieu du crime. Les Etats Unis le font très souvent, Israël l’a fait assez souvent, la France, l’Allemagne, la Belgique, etc. l’ont fait. Et le Rwanda a le droit de le faire, comme tout pays qui veuille sur sa sécurité, et la sécurité de son peuple.
En 2013, la Belgique a utilisé la méthode non coercitive et acceptable par le criminel, pour le ramener sur le terrain de la Justice. Sept ans plus tard, le Rwanda, à l’instar de la Belgique, a arrêté Paul Rusesabagina, sans exercer aucune force ni physique ni morale.
D’où vient donc que ce qu’a fait la Belgique pour arrêter un pirate devient légale et quand le Rwanda arrête un terroriste qui sème l’insécurité et fait massacrer son peuple, cela devient un crime ?
Le leadership du Rwanda mène le pays vers les droits du peuple et le respect de tout un chacun. Et malgré les dires, c’est la première fois que ce droit existe et s’exerce dans le pays depuis l’époque coloniale. Le monde est devenu un village, la pauvreté de la Somalie a impacté le monde avec sa piraterie, le génocide au Rwanda continue à impacter le monde, les Eglises et les familles. Et l’insécurité au Rwanda, ne peut qu’avoir un impact négatif dans la région et au reste du continent et dans le monde.
Un monde juste, ne dépend que d’une Justice équitable pour tous !