Les émanations délétères qui entourent la présence du président Tshisekedi sont devenues palpables. Mgr Muteba Fulgence, évêque métropolitain de Lubumbashi, a exprimé son inquiétude à ce sujet, exhortant le président à se libérer de l’étau insidieux de ces gourous et charlatans qui l’environnent.

L’évêque est probablement bien informé, sous-entendant que Tshisekedi est retenu en otage par cette secte d’influence.

L’attitude du président devant plusieurs questions d’importance nationale est perplexe. Ses volte-face soudaines et l’apparente désinvolture avec laquelle il aborde ces sujets essentiels sont troublantes.

Le pays est plongé dans une insécurité généralisée, une situation dont les implications politiques sont profondes et funestes.

Cependant, le président semble obstinément refuser d’analyser les causes pernicieuses et dérangeantes de cette insécurité, comme s’il se trouvait dans un double déni de réalité.

Ce refus pourrait avoir pour conséquence une dérive vers l’extrémisme, si nous n’y sommes pas déjà engagés.

Kinshasa, la capitale, est devenue le théâtre d’émeutes meurtrières, pendant que le président semble privilégier les positionnements de son entourage proche, surnommés les « jouisseurs » en RDC.

Cette situation a permis une montée inquiétante des radicalités dans l’espace médiatique.

De manière préoccupante, ce sont maintenant les fanatiques, porteurs de discours de haine, qui dominent le débat public. Ils propagent une propagande duplice, répétant sans cesse des clichés éculés.

Si cette tendance perdure, elle pourrait conduire à un désastre. L’emprise grandissante de ces forces radicales sur l’opinion publique et l’érosion de la stabilité nationale sont deux réalités qui, si elles ne sont pas rapidement traitées, menacent de plonger le pays dans une spirale de violence et de chaos.

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