Dans un discours captivant et révélateur, le président Kagame a saisi l’occasion de la prestation de serment du Premier ministre Dr. Edouard Ngirente et des nouveaux députés pour préciser ses vues sur un problème grave qui pourrait miner la société rwandaise : l’embrigadement sectaire.
Identifiant clairement les protagonistes de ces pratiques le président a mis en lumière la manipulation et l’exploitation des citoyens par des individus se faisant passer pour des guides spirituels.
Le président Kagame a dépeint un tableau sombre des acteurs sectaires qui exploitent la détresse psychologique des individus à des fins lucratives. Ces charlatans, souvent déguisés en pasteurs religieux ou spirituels, utilisent la crédulité et la vulnérabilité des personnes pour s’enrichir.
Ce phénomène n’est pas unique au Rwanda, mais la fermeté avec laquelle le président a abordé le sujet souligne l’urgence et la spécificité de la réponse nécessaire au niveau national.
L’impact psychologique de l’embrigadement sectaire est profond et souvent dévastateur. Les victimes sont généralement soumises à un lavage de cerveau qui altère leur perception de la réalité, les isolant de leurs réseaux de soutien traditionnels comme la famille et les amis.
Cette manipulation mentale peut induire des états de dépendance et de soumission absolue aux figures autoritaires de la secte, entraînant une perte d’autonomie et une détérioration de la santé mentale.
Sur le plan social, l’embrigadement sectaire crée des fractures au sein des communautés. Le président a mis en garde contre les pratiques qui non seulement déchirent le tissu social mais menacent également le sens civique de la population.
Les pratiques sectaires encouragent souvent des comportements de retrait ou d’opposition vis-à-vis des institutions sociales et étatiques établies, ce qui peut mener à une désintégration de l’harmonie et de la solidarité communautaire.
Reconnaissant la nécessité d’une intervention étatique, le président Kagame a exhorté les nouveaux députés à élaborer des lois pour taxer les revenus de ces charlatans.
Cette démarche vise à diminuer l’incitation financière de ces pratiques tout en renforçant le cadre réglementaire pour surveiller et contrôler les activités sectaires.
La législation devrait également inclure des mécanismes de surveillance accrue et des sanctions pour ceux qui dépassent les bornes de l’acceptable en exploitant la foi et la spiritualité à des fins personnelles.
Le président Kagame a dépeint un tableau sombre des acteurs sectaires qui exploitent la détresse psychologique des individus à des fins lucratives
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