Pourquoi, après deux mois de conflit, les bombardements n’ont pas eu raison de Kadhafi alors que quelques jours ont suffi pour renverser Ben Ali ou Moubarak, pourquoi malgré un soutien appuyé au Conseil National de Transition, le pouvoir Libyen tient toujours debout.
Est ce l’armée de M. Kadhafi puissamment équipée, disciplinée et fidèle qui résiste ou plutôt la volonté des occidentaux d’affaiblir le guide Libyen tout en le maintenant au pouvoir.
Beaucoup ont du mal à comprendre le retrait des avions américains après seulement quelques jours de bombardements, du mal à interpréter le manque de soutien explicite au mouvement de libération, du mal à déchiffrer les tergiversations sur une intervention armée au sol ou à une fourniture d’armes au CNT.
En fait de compte, les américains et ses alliées n’ont pas envie de déloger ce terroriste accueilli en grande pompe, il y a encore quelques mois dans les grandes capitales européennes et nord américaines, pourquoi lancer quelques bombinettes sur Tripoli tout en déclarant souhaiter le départ du guide de la Jamahiriya.
Les américains seraient paraît il en train de chercher un exil doré pour Kadhafi si possible un État n’ayant pas ratifié la convention de la justice pénale internationale qui créa le Cour Pénale Internationale.
L’intervention en Libye n’est qu’un prétexte pour la communauté internationale de se redorer son blason après le loupé de la révolution tunisienne.
Ils n’ont pas intérêt à déloger Mouammar kadhafi à cause de la complexité de la mosaïque ethnique Libyen, Kadhafi est aussi un rempart contre l’extrémisme islamique. Certains experts américains avancent même l’hypothèse d’une infiltration du réseau d’Al Qaida à Benghazi et Misrata.
Ce qui explique d’ailleurs la méfiance pour armer les rebelles.
Les Oliviers