La Première Dame du Rwanda, Madame Jeannette Kagame, plaide pour de nouvelles habitudes alimentaires spécialement pour les enfants rwandais en bas âge. Elle recommande que les budgets de districts spécifient carrément dans leur planification des postes de dépense en asstistance sociale destinés à la nutrition infantile.
La Première dame du Rwanda prend le courage à deux mains et plaider pour plus d’assistance sociale qui doit être décrétée par les gouvernements locaux de districts. Ces derniers devront planifier méthodiquement les activités devant rehausser la qualité de nutrition des enfants en bas âge et autres activités de lutte contre les lourds travaux leur infligés qui impactent négativement sur leur croissance normale.
Elle a fait cette déclaration alors qu’elle était l’hôte de marque de la cérémonie de la Journée internationale de l’Enfant Africain célébrée dans le secteur Nemba du District Gakenke sous le slogan : ’’Tous pour le programme national de nutrition infantile pour un meilleur avenir de nos enfants’’.
« Quand un enfant en bas âge est objet de nos préoccupations quotidiennes, cela l’aide à bien grandir, à assimiler des connaissances adaptées aux différentes étapes de son évolution, à savoir l’aider à dépasser ses périodes critiques pour devenir un adulte responsable de lui-même et, plus tard, assumer des fonctions sociales », a-t-elle dit embrassant tout d’un trait l’importance et la nécessité des pouvoirs publics de districts et de secteurs d’aménager dans leur planification un programme dynamique d’assistance publique devant bénéficier aux enfants en bas âge.
Par là, contrairement aux détracteurs du régime actuel rwandais qui parlent de famines endémiques qui assiègent la ruralité rwandaise, la Première Dame balaie cela d’un geste de la main. Elle montre qu’il est question d’une nouvelle habitude alimentaire qui doit être initiée sur tout le territoire national et devant être strictement conduite par les autorités de base. « Nous devons donner à nos enfants un régime alimentaire de qualité (à base de lait et de légumes bio ?) devant libérer leurs énergies physiques et cognitives », a-t-elle lancé aux participants à cette cérémonie de la journée internationale de l’enfant africain à Nemba/ Gakenke (Nord du pays) ; un discours qui doit avoir été pris comme une injonction de haute importance nationale.
« C’est un plan (ambitieux) que nous entreprenons. Nous devons investir dans nos enfants », a-t-elle dit éveillant de gros espoirs populaires pour des enfants des classes populaires pauvres qui n’auront pas grand chose à envier à ceux des classes plus nanties.
Facile aux gouvernements locaux de mettre cette idée, ce programme national en action ?
Parfaitement surtout que la carence en fer du nourrisson rwandais est désormais vaincue avec l’abondance populaire du lait de vache très nutritif. Mais la Grande Dame sait qu’elle a un défi de taille à vaincre pour arriver à son objectif : les mentalités populaires rurales :
« Il importe que tout enfant en bas âge soit épargné des durs travaux car ceux-ci le traumatisent, lui empêchent de jouir pleinement de ses droits à l’éducation, de jouer et autres nécessaires pour bien grandir », a-t-elle dit ne relevant pas que ce discours réflète une sorte de volonté politique du gouvernement rwandais qui a, depuis 2016, recupéré pour rescolarisation 8.383 enfants de tous les coins du pays ayant abandonné l’école pour des travaux de champs et autres.
M. Espérance Nyirasafari, Ministre de la promotion familiale et Gender, souhaite voir créer beaucoup plus de centres nutritionels de par le pays. Ils ne sont à ce jour que 4.100.
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