Le gouvernement du Rwanda a exprimé des préoccupations sérieuses concernant l’utilisation de médias dans une campagne présumée destinée à déstabiliser les élections générales prévues pour juillet 2024.
Selon un communiqué émis par le bureau du porte-parole du gouvernement, certains individus, toujours les mêmes, sont accusées d’utiliser des informations sans fondement pour attaquer les dirigeants et les citoyens du pays.
« Ces allégations, qui ont été réfutées à plusieurs reprises, visent à nuire à la bonne marche des futures élections présidentielles et législatives, » indique le communiqué .
Le gouvernement a également lié ces tentatives de déstabilisation aux conflits en cours dans l’est de la République Démocratique du Congo, où le groupe FDLR serait protégé dans l’intention de nuire au Rwanda et de soutenir des appels au changement de régime par le président de la RDC.
Fort d’une politique fondée sur l’unité et la transparence, le Rwanda reste confiant que ces manœuvres n’atteindront pas leurs objectifs et que le processus démocratique continuera de se dérouler dans la paix et la liberté.
« La démocratie rwandaise est solide, et les Rwandais sont capables de faire leurs choix électoraux en toute liberté, » affirme lle bureau du porte-parole.
Les élections, qui se tiendront les 14 et 15 juillet 2024, sont un moment crucial pour le Rwanda. Le gouvernement réitère son engagement à assurer un environnement électoral sain et équitable, où les citoyens pourront élire leurs représentants sans interférence.
Ce communiqué intervient alors que certains médias ont annoncé leur intention de publier une série d’articles d’investigation nommés « forbidden stories », qui, selon eux, révèlent des aspects négatifs de la gouvernance rwandaise.
Pendant ce temps, la période de dépôt des candidatures aux postes de président et des députés se poursuit, avec une clôture prévue à la fin de ce mois de mai 2024.