Face à ce qu’ils appellent le monopole de l’Egypte sur l’exploitation des eaux du fleuve Nil, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Rwanda et la Tanzanie ont décidé de sortir du cadre de l’initiative du bassin du Nil, fondée en 1999, afin de proposer un nouveau partage du fleuve. Pour ce faire, une commission du bassin du Nil a été portée sur les fonts baptismaux dans laquelle le Kenya a pris part alors que l’Egypte et le Soudan l’ont boycotté. Elle aura pour mission de recueillir et d’approuver les projets concernant le fleuve. Et du coup, cet accord annule les anciens traités de 1929 et 1959.
« Nous avons atteint aujourd’hui un stade où nous pouvons enfin tous ensemble espérer assurer une protection et une utilisation adéquate de nos ressources en eau. Cela ne pourra avoir lieu que si nous nous mettons tous d’accord pour créer une institution capable d’imposer une exploitation équitable de nos ressources en eau dans tous les pays concernés », a déclaré le Major General Geoffrey Okanga, ambassadeur du Kenya en Ouganda, dans le site du RBTF.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré à l’AFP que son pays avait des « droits historiques » sur le fleuve du Nil.
« Nous avons atteint aujourd’hui un stade où nous pouvons enfin tous ensemble espérer assurer une protection et une utilisation adéquate de nos ressources en eau. Cela ne pourra avoir lieu que si nous nous mettons tous d’accord pour créer une institution capable d’imposer une exploitation équitable de nos ressources en eau dans tous les pays concernés », a déclaré le Major General Geoffrey Okanga, ambassadeur du Kenya en Ouganda, dans le site du RBTF.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré à l’AFP que son pays avait des « droits historiques » sur le fleuve du Nil.
http://www.ladepechediplomatique.com/Afrique-L-Ouganda-l-Ethiopie-le-Rwanda-et-la-Tanzanie-pour-un-nouveau-partage-du-Nil_a649.html
Posté par rwandaises.com
Lundi 17 Mai 2010