Le journaliste camerounais Ferdinand Mayega publie « L’avenir de l’Afrique : La diaspora intellectuelle interpellée » chez L’Harmattan, un livre de 317 pages dont la sortie intervient l’année même où plusieurs pays d’Afrique célèbrent les 50 ans de leurs indépendances. Dans cet ouvrage, l’auteur dresse une sorte de bilan, en s’interrogeant : « Pourquoi l’Afrique demeure-t-elle à la traîne malgré toutes les richesses qu’elle possède ? », « Le continent noir peut- il se sortir du piège de l’aide pour son développement si la bonne gouvernance s’installe effectivement et si les mentalités changent radicalement ? »

Dans ses réflexions, Ferdinant Mayega fait référence notamment à l’apport remarquable des diasporas intellectuelles chinoise et indienne dans l’émergence de leurs pays respectifs. Et l’auteur de s’interroger, par ailleurs, si la diaspora intellectuelle africaine, avec « l’élection du fils d’Afrique Barack Obama à la Maison Blanche, ne constituerait- t- elle pas le meilleur pilier de l’Afrique pour sortir du labyrinthe de la néguentropie ? ». Dans ce livre, fruit de plus d’une décennie des recherches, Ferdinand Mayega présente également ce qu’il assimile, pour reprendre ses propres mots, à une nouvelle théorie des relations Nord-Sud.

A ces réflexions et dans cette recherche de solutions pour l’avenir de l’Afrique, l’auteur a associé de brillants intellectuels de la diaspora africaine d’Europe et d’Amérique du Nord comme le Les professeurs Omar Aktouf, François Durpaire, Gilbert Doho, Djemel Ziou, Samuel Pierre ; les docteurs, Marcel Massimb, Emmanuel Bissé, Alain Anyouzoa et Jean-Baptiste Sourou ainsi qu’Ali Assani et M. Lamine Touré.

L’auteur

Correspondant à Afriqu’Échos Magazine (AEM), Ferdinand Mayega, journaliste originaire du Cameroun, réside au Québec. Il s’intéresse à la problématique du développement de l’Afrique. En 2007, il a reçu la mention honorable du Prix International pour l’Excellence en Journalisme de l’Union Catholique Internationale de la Presse (UCIP) dont le siège est à Genève en Suisse. Ce Prix récompensait des reportages faits au Bénin entre autres sur le processus de démocratisation de ce pays, les souvenirs de l’esclavage et de la traite négrière à Ouidah, cité balnéaire, historique et lieu du souvenir tragique du contact entre l’Afrique et l’Europe. | Jossart Muanza (AEM)

mardi 1er juin 2010 Jossart Muanza(AEM)

© Copyright Afriqu’Echos Magazine

Visiter le site de: Afriqu’Echos Magazine

Posté par rwandaises.com