Mardi le 31 mars, le président américain Barack OBAMA s’est entretenu avec Joseph KABILA, Président de la République Démocratique du Congo. Le Président américain a insisté auprès de son homologue congolais sur l’importance d’organiser, dans des délais corrects, des élections crédibles et pacifiques en toute conformité avec la constitution du pays. Il a également mis en évidence  l’héritage de l’actuel Président KABILA qui a su sortir le pays de la guerre tout en le mettant sur la voie du progrès démocratique pour aboutir à des élections libres et équitables en 2016.
Barack OBAMA a ensuite assuré le Président KABILA que les Etats-Unis resteront engagés en RDC tout au long du processus électoral, y compris à travers la nomination d’un nouvel envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs.
La question sensible au sujet du FDLR, également abordée :
Le FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) est un groupe armé qui prétend défendre les intérêts des Hutu rwandais réfugiés dans l’est de la RDC. Le FDLR, qui compte dans ses rangs de nombreux responsables du génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda, se livre à de graves exactions depuis plus de vingt ans, et en toute impunité, contre les civils congolais. Plusieurs mandats d’arrêt pour «  crimes de guerre et crimes contre l’humanité » sont délivrés à l’encontre de ses dirigeants.
La communauté Internationale leur avait donné un dernier délai de six mois pour se rendre faute de quoi ils s’exposeraient à des représailles armés. Cet ultimatum expirait le 2 janvier 2015.
Madame Louise MUSHIKIWABO, Ministre des Affaires Etrangère du Rwanda, se disait certaine que cet ultimatum ne serait pas respecté et avait même défié la Communauté Internationale de désarmer le FDLR comme prévu par cet ultimatum.
A ce jour, soit plus de trois mois après l’expiration de cet ultimatum, les choses n’ont pratiquement pas évolué à l’exception d’un « simulacre » d’intervention de l’armée congolaise sans le moindre soutien de la MONUSCO (Mission de l’ONU en RDC) sous prétexte d’un désaccord sur la nomination de deux Généraux de l’armée Congolaise.
Mais, personne n’est dupe, les intérêts géopolitiques de la région semblent, une fois encore, l’emporter sur les intérêts des populations locales.
Les deux dirigeants réaffirment leur engagement à mettre fin à la menace du FDLR :

 

Lors de ce dernier entretien, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement commun à mettre fin à la menace du FDLR. Le Président américain a insisté et encouragé la coopération entre les Forces Armées de la RDC et la MONUSCO afin de stabiliser l’est de la RDC.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_287829_6304.aspx
Posté par rwandaises.com