LKP au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy en Guadeloupe qui n’a, selon elles, apporté « aucune réponse ».

Emmenés par leur chef de file Elie Domota, les manifestants ont traversé le centre-ville au son des tambours en scandant « ké lé vé »

(« On va se lever », en créole) et « Exploiteurs, c’est fini, patrons voleurs ».

Pour Elie Domota, leader du collectif LKP à l’origine de la grève générale contre la « vie chère » qui a paralysé la Guadeloupe

pendant 44 jours au début de l’année, l’insatisfaction demeure sur l’île.

« Les Guadeloupéens attendent toujours des réponses aux questions qui sont posées. Nous n’avons pas de réponse », a-t-il dit à la

presse.

« M. Sarkozy a réussi à dire ‘dorénavant les problèmes que le peuple guadeloupéen pose sont vos problèmes, vous allez les

résoudre vous-mêmes’. Oui, mais avec quoi ? », a-t-il ajouté.

Le LKP refuse de participer aux états généraux de l’Outre-mer lancés par le gouvernement en avril, et qui doivent déboucher sur des

réponses concrètes à la rentrée.

« M. Sarkozy est venu hier pour réaffirmer que les états généraux ne servent à rien. Tout est décidé tout en amont », a dit Elie Domota.

Une manifestante, Catherine Maximin, craint que la situation ne devienne « incontrôlable » en Guadeloupe. « Nicolas Sarkozy aurait dû

parler aux békés (les « Blancs » antillais, ndlr), qui détiennent le pouvoir économique », estime cette formatrice de Baie-Mahault.

Elizabeth Pineau, édité par Sophie Louet

 

 http://fr.news.yahoo.com/4/20090627/tts-france-guadeloupe-manifestation-ca02f96.html

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