par RFI
Le président rwandais, Paul Kagamé.
(photo : AFP)
L’homme fort du Rwanda lance-t-il un ballon d’essai ? En janvier dernier Kinshasa et Kigali ont signé un accord jamais rendu public qui a permis à l’armée rwandaise d’intervenir sur le territoire congolais pour traquer les rebelles hutus rwandais installés en RDC depuis le génocide de 1994.
Cette opération conjointe qui n’a duré que cinq semaines et ne s’est déroulée qu’au Nord-Kivu a déclenché une crise politique à Kinshasa. Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale qui s’était étonné et avait qualifié cette intervention de très grave a été écarté du perchoir.
Pas de réaction côté Kinshasa
Que signifie aujourd’hui cette nouvelle offre de service du Rwanda ? Paul Kagamé prévoit-il un échec de l’armée congolaise qui vient de lancer des opérations contre les FDLR dans le Sud-Kivu ? Les autorités de Kinshasa ont beau affirmer que la pacification est un succès, de multiples rapports d’ONG disent le contraire, preuves à l’appui.