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| By Déo Mungongo | |
Un combattant FDLR dans le village de Mikingiro, à environ 9 Km de la cité de Pinga, Nord-Kivu, Février 2009. (Photo : Global Witness)
Kigali: Les FDLR [Forces démocratiques pour la libération du Rwanda] utilisent les mines antipersonnel pour barrer la route aux soldats congolais qui mènent des opérations contre ce mouvement rebelle rwandais dans la province du Sud-Kivu. Vingt-cinq militaires congolais se sont ainsi fait sauter sur ces armes dont l’usage est pourtant interdit dans les normes internationales, selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant de ces opérations dans le Sud-Kivu, cité par le média onusien. Les troupes congolaises ont enregistré 43 tués dans leurs rangs depuis le début des opérations Kimia II, dont 25 ont sauté sur des mines antipersonnel. Selon le colonel Delphin Kahimbi, lorsque ces opérations seront terminées, il faudra, au niveau des Nations Unies et d’autres organismes internationaux, que soient entreprises des actions de déminage. Retranchés dans les hauteurs du Kivu depuis la fin du génocide de 1994 auquel certains d’entre eux ont participé, les FDLR sont considérées comme le principal obstacle au retour de la paix à l’est de la RDC.
Rwanda News Agency /ARI – Les FDLR utilisent maintenant les mines antipersonnel Posté par vrwandaises.com |
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