La mise en valeur intégrale du territoire congolais passe, entre autres, par le désenclavement d’un de ses plus beaux écosystèmes que constitue la Cuvette centrale. Cet hinterland doté d’un grand potentiel et drainé par des voies d’eau qui se prêtent à la navigation et à la pêche, répose sur une stratigraphie qui cache à peine ses ressources énergétiques fossiles.
La Cuvette congolaise produit, sans discontinuer des denrhés agricoles à cause de son climat humide toute l’année. Ses parcs nationaux et ses stations touristiques sont des gîtes pour des espèces rares comme l’Okapi et le Bonobo. À elle seule, cette région pourrait produire plus d’essences de foresterie que tout le continent africain. Son potentiel dans ce domaine vient en seconde position après l’Amazonie au Brésil. Ses ressources humaines sont nombreuses, dynamiques autant qu’elles ne manquent pas d’ingéniosité.
Non traversé par une route ou une voie ferrée, n’habritant aucun aéroport, ni un port répondant adéquatement aux besoins de son économie, moins encore une centrale hydroélectrique, cet hinterland des espaces de marchés, constitue du fait de son état actuel, une apesanteur à l’intégration interrégionale des échanges au Congo alors qu’il dispose d’un potentiel qui le prédispose à devenir le coeur du Congo économique.
Voilà pour quoi l’Hinterland entreprend de sensibiliser des acteurs publics, privés et collectifs congolais sur le rôle moteur que pourrait jouer l’ouverture des économies de la Cuvette centrale au reste de la nation.
N.B.: Seuls les Rédacteurs diffusent vos textes jugés être des contributions substantiels à l’objet social de cet organe.
Rédaction de l’Hinterland.
posté par rwandanews.be