APA – Kigali (Rwanda) La 7ème édition du dialogue national du Rwanda, qui a rassemblé plus de 500 représentants du gouvernement central et local, le secteur privé et les dirigeants politiques de différentes affiliations, a pris fin vendredi soir avec des recommandations centrées sur les nombreux défis auxquel le pays fait face.

La réunion de deux jours a été présidée par le chef de l’Etat Paul Kagame et a rassemblé les présidents des chambres basse et haute du Parlement, le Premier ministre et plus de 80 Rwandais de la diaspora.

Selon le communiqué final dont APA a reçu copie samedi, la réunion déclare que les institutions judiciaires doivent coordonner leurs efforts pour mobiliser les masses dans le but de répondre aux Gacaca (tribunaux coutumiers) afin de faciliter leurs fermeture prévue pour janvier 2010.

Il a également demandé l’indemnisation immédiate de toutes les personnes qui ont perdu leurs biens pendant le génocide de 1994 comme ordonné par les tribunaux Gacaca.

Le ministère de la justice a été appelé à entreprendre des efforts en collaboration avec la communauté internationale pour adopter des lois qui punissent tous ceux qui nient le génocide, et de accroître les efforts visant à poursuivre les supposés génocidaires qui se cachent dans des pays différents.

Sur le bien-être social, les dirigeants à tous les niveaux de gouvernance ont été instamment priés de mettre l’accent sur les avantages sociétaux plutôt que de promouvoir des intérêts égoïstes.

La réunion a déclaré que ceci devrait comprendre un leadership proche des populations et qui cherche des solutions qui favorisent un développement rapide.

Les différents échelons de gouvernance devraient informer les masses sur l’ensemble des programmes qui favorisent leur bien-être afin qu’ils puissent se l’approprier.

Le communiqué appelle aussi toutes les parties concernées à mettre en œuvre dès que possible les recommandations de 2008 sur la mise en œuvre des OMD et de la Vision 2020, qui n’ont pas été atteints.

Le système de justice Gacaca s’inspire d’un système coutumier d’audiences communautaires utilisé pour résoudre les conflits locaux. Ils combinent cette pratique coutumière avec une structure judiciaire formelle, dont les juges peuvent prononcer des peines allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.

Ils ont été mis en place pour statuer sur le sort des exécutants du génocide de 1994 dans lequel environ 800.000 personnes sont mortes en trois mois.
 

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