(Afriscoop 30/01/2010)
Sur l’ordre du gouvernement central de la République démocratique du Congo (RDC), le ministère congolais de l’Intérieur, Célestin Mbuyu, a procédé à la fermeture provisoire du siège de l’Assemblée provinciale du Katanga, à la suite des troubles survenus jeudi au cours de la plénière et ayant entraîné le passage à tabac de quatre députés provinciaux par un groupe de jeunes non identifiés, a-t-on appris vendredi de source proche de ce ministère.
« L’accès au (…) siège de l’assemblée provinciale du Katanga est donc interdit à toute personne. Et cela, jusqu’à nouvel ordre », a décidé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité qui s’est rendu sur place en compagnie d’éléments de la police de Lubumbashi qui gardent désormais les lieux.
Interrogé par la Radio Okapi, le ministre de la Communication et des Médias, et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a confirmé la mesure.
« Le gouvernement, par le ministère de l’Intérieur, a pris la décision de rendre indisponible le lieu où ces faits se sont produits pour que la justice puisse sereinement mener son enquête », a-t-il déclaré.
L’incident a eu lieu jeudi matin. Quatre députés ont quitté la salle pour protester contre ce qu’ils considéraient comme la mauvaise police des débats par le président de l’Assemblée Gabriel Kyungu wa Kumwanza. A la sortie de la salle, ils ont été rattrapés par plusieurs jeunes qui estiment que les quatre députés ont fait montre d’un outrage envers la personne du président de l’assemblée en claquant la porte de la salle. Ils se sont mis à frapper les quatre parlementaires provinciaux. Ces jeunes appartiendraient à l’Union des fédéralistes du Congo (l’UNAFEC) de Kumwanza, mais celui-ci nie toute responsable de son parti dans cet incident. (Xinhua)
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