Kigali (Rwanda)  – Jeudi 25 février 2010

M. Paul KAGAMÉ – J’ai l’honneur et le plaisir d’accueillir le Président Nicolas Sarkozy dans notre pays. Le Rwanda et la France ont connu un passé difficile mais nous sommes ici aujourd’hui pour affirmer un nouveau partenariat et une nouvelle relation. Je vous remercie, Monsieur le Président, pour votre ouverture d’esprit et j’apprécie les échanges très francs que nous avons eus au cours des deux dernières années.

Aujourd’hui, le Président Sarkozy et moi-même avons parlé de la façon dont le Rwanda et la France pourraient renforcer leur partenariat pour l’avenir et nous nous sommes mis d’accord pour explorer de nouvelles possibilités mutuelles dans plusieurs domaines comme le commerce, l’investissement, l’éducation, la santé, tout comme au niveau des échanges culturels, pour ne parler que de ces domaines.

Nous sommes en train de mettre en place une amitié basée sur la collaboration dans l’intérêt de nos deux pays. Monsieur le Président, c’est un honneur et un plaisir pour moi de vous avoir à mes côtés, vous et la délégation qui vous accompagne, et j’espère que vous reviendrez à plusieurs reprises au Rwanda dans l’avenir.

Puis-je vous inviter, Monsieur le Président, à prononcer votre allocution avant que nous démarrions la conférence de presse. Merci beaucoup encore une fois et bienvenue encore.

LE PRESIDENT –  Monsieur le Président, merci de nous recevoir avec tant de simplicité et tant d’amitié. Cette visite au Rwanda me tenait très à cœur, elle a été préparée par la visite que vous a rendue Bernard Kouchner auparavant. Elle me tenait très à cœur parce que ce qui s’est passé ici, au Rwanda, dans les années 90, c’est une défaite pour l’humanité toute entière. J’ai visité le mémorial. C’est un moment bouleversant. Je dois d’ailleurs dire que le Rwanda a construit ce mémorial de façon pudique et digne. Ce qui s’est passé ici à laissé une trace indélébile, absolument indélébile. Ce qui s’est passé ici est inacceptable et ce qui s’est passé ici oblige la communauté internationale, dont la France, à réfléchir à ses erreurs qui l’ont empêché de prévenir et d’arrêter ce crime épouvantable.[…]

 

 

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Posté par rwandaises.com