1- L’implosion de la zone euro n’est plus une vue d’esprit. En effet, vu l’énormité du déficit des économies de l’UE suite à la fois à la dépression mondiale et des crises financières en cours depuis 2008, il n’est pas à exclure la sortie de la zone euro d’un ou plusieurs pays membres.
2- La faillite des pays « locomotive » dans la zone franc. Pour tirer les économies des zones AOF et AEF, les promoteurs du FCFA avaient misé sur le dynamisme des puissances sous-régionales que devaient constituer la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Mais la mal gouvernance économique et politique dans ces pays a conduit à leur faillite pure et simple.
3- La future et très probable transformation de l’architecture mondiale actuelle. La crise alimentaire, énergétique et financière actuelle conduira l’Afrique, si elle veut survivre, à privilégier des solutions à l’échelle régionale. Ainsi, le commerce, les investissements et les crédits seront, d’abord et avant tout, des flux régionaux dans un avenir plus ou moins long terme (d’ici l’horizon 2025).
4- L’émergence, en Afrique, d’une élite formée et capable de gérer les problèmes monétaires. Comme l’a dit Le Président WADE, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée, le Nigeria, et j’en passe, ont leur monnaie propre gérée par leurs nationaux et pourtant ce n’est pas plus mal qu’ailleurs.
5. Ne doit-on pas aller à la disparition du franc CFA, ou tout au moins, son arrimage au RAND de l’Afrique du SUD, puissance régionale émergente ?
Une contribution de Mr Ahmadou TRAORE pour maliweb.net (24 mai 2010)
© Copyright Maliweb
Posté par rwandaises.com