Le Premier ministre égyptien Ahmed Nazif a indiqué lundi que le nouvel accord sur l’usage équitable de l’eau du Nil, signé par quatre pays riverains – Eethiopie, Rwanda, Tanzanie et Ouganda – n’est pas obligatoire pour l’Egypte, a rapporté l’agence de presse officielle égyptienne MENA.
Cet accord ne va pas invalider ceux qui avaient été signés dans le passé, a souligné M. Nazif.
L’Ethiopie, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda ont signé l’Accord-cadre de coopération sur l’utilisation de l’eau du Nil, vendredi dernier à Entebbe, ville du sud de l’Ouganda située à 40 km de Kampala, en dépit du désaccord de l’Egypte et du Soudan, également pays riverains du Nil.
Le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Kenya ont promis de signer ce document plus tard.
M. Nazif a toutefois souligné que les vues différentes n’affecteraient pas « les relations historiques » entre l’Egypte et les autres pays du bassin du Nil.
L’Egypte et le Soudan veulent maintenir le statu quo établi par deux accords du temps colonial, signés successivement avec les Britanniques en 1929 et 1959, selon lesquels possède plus de 85% de l’eau du Nil.
Ces accords stipulaient que les autres pays riverains doivent demander la permission de l’Egypte et du Soudan pour lancer tout projet de développement d’envergure qui peuvent affecter le niveau de la rivière.
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