“Je dis à Laurent GBAGBO et à sa femme : ils ont encore leur destin en mains…”
Cette tirade grossière du président français, Nicolas SARKOZY fait penser à un mauvais film de série B, où il interpréterait le rôle d’un clone d’Al Capone. 
S’il est vrai que tous les présidents français, depuis le général De Gaulle, ont pratiqué une politique néocolonialiste en Afrique, c’est la première fois que l’on entend du premier citoyen français des propos aussi vulgaires. 

“Je dis à Laurent GBAGBO et à sa femme…” !
Qu’est-ce que la femme de Gbagbo vient faire ici ? Quel poste occupe-t-elle officiellement pour qu’on l’interpelle solennellement et que l’on étende sur sa tête les menaces, à peine voilées, destinées à son mari ?

“… ils ont encore leur destin en mains”. 
Et demain, leur destin sera entre les mains de qui…de Sarkozy peut-être ?
S’il arrive quelque chose de fâcheux à Laurent GBAGBO… et à sa femme, il serait logique de demander des comptes à Monsieur Sarkozy… sans déranger sa femme, Carla.
La tragédie ivoirienne mérite un meilleur éclairage et l’Afrique toute entière doit se liguer derrière le Peuple ivoirien pour que la Côte d’Ivoire gagne enfin son indépendance hypothéquée par une série des collaborationnistes pro-occidentaux, Houphouet BOIGNY, Konan BEDIE et Alassane OUATTARA.
Quand on n’a ni mémoire ni vision large des choses, l’on se bat souvent contre ses propres intérêts, en épousant la cause des fossoyeurs des civilisations et des affameurs du peuple.
Depuis les indépendances avortées d’Afrique, la plupart de pays africains sont dirigées par des valets de l’Occident. 
A chaque fois, qu’un pouvoir patriotique émerge dans un pays, ses dirigeants sont aussitôt menacés, discrédités, attaqués. Si la stratégie de la décapitation, laquelle consiste à liquider physiquement le leader patriote, ne marche pas l’on provoque une guerre civile en créant des rebellions factices.
Une rébellion légitime doit se fonder sur une idéologie patriotique et non collaborationniste. En liant leurs revendications légitimes aux ambitions d’un Ouattara, les Forces Nouvelles ont souillé leurs luttes du sang des millions de victimes ivoiriennes et africaines de la faim, du banditisme monétaire (franc cfa) et du néocolonialisme. 
Un dirigeant patriotique doit d’abord rassurer sa population. L’itinéraire professionnel d’Alassane Ouattara montre bien qu’il est l’homme de la finance internationale, des réseaux anti-africains et un collaborationniste pro-occidental patenté.
A la tête de la BCEAO, dans les hautes sphères du Fonds Monétaire International, voire de l’Etat ivoirien, Ouattara n’a eu qu’une seule politique : austérité pour le peuple et prospérité pour les affairistes, parmi lesquels sa propre épouse, Dominique Ouatttara. 
A cette dernière, Houphouet Boigny avait déjà confié la gestion du patrimoine immobilier de la Côte d’Ivoire à l’étranger. 
Reconnaissance sentimentale ? Peu importe.
Toujours est-il que Ouattara s’est illustré par la privatisation des entreprises du portefeuille de l’Etat ivoirien, la mise en place des plans d’ajustements structurels, qui ont paupérisé les Ivoiriens. 
Si Laurent Gbagbo est rejeté par la “communauté” internationale, c’est parce qu’il résiste aux injonctions iniques et aux plans monstrueux de racket des finances publiques émanant des institutions occidentales.
Tel est l’enjeu principal de cette tragédie ivoirienne : une Côte d’Ivoire ivoirienne au sein d’une Afrique libre ou une Côte d’Ivoire sous tutelle occidentale dans une Afrique humiliée.
C’est là que nous relayons l’appel “DEBOUT L’AFRIQUE !” pour une Côte d’Ivoire Libre et Souveraine sous l’égide du patriote Laurent GBAGBO. 
Oui Laurent GBAGBO est un Patriote ! Ce n’est pas lui qui a lancé la campagne de l’ivoirité mais le très houphouetiste, Konan BEDIE, allié au second tour d’Alassane Ouattara.
Oui GBAGBO est un Démocrate : il a permis à Ouattara d’accéder à la nationalité ivoirienne, que lui déniaient ses amis houphouestiste du PDCI. 
Ouattara ne peut se parer ni des habits de patriote ni de ceux de démocrate. Quand il était premier ministre, il jeta Laurent GBAGBO en prison pour délit d’opinion !
Assoiffé de pouvoir, Alassane Ouattara a instrumentalisé le ressentiment des populations du Nord de la Côte d’Ivoire et n’a pas hésité à susciter une rébellion sanglante. 
Si les juridictions internationales étaient sérieuses, c’est lui Alassane Dramane 
OUATTARA, qui devrait répondre de ses multiples crimes : 
l crimes contre l’Etat ivoiren, 
l crimes contre le Peuple ivoirien, 
l crimes économiques
Nous lançons un appel à tous les Ivoiriens pour que chacun fasse le juste choix, celui qui permettra de maintenir la Paix et l’Unité de la Côte d’ivoire sous un leadership éclairé, patriotique et panafricaniste.
La présence des troupes de l’ONU ne doit abuser personne. Les Ancêtres ont dit : “même quand vous manquez d’intelligence, vous avez au moins les yeux.”
Vous avez vu ce qui est arrivé au Congo de Patrice Lumumba sous tutelle onusienne dans les années soixante. Les troupes de l’ONU étaient présents pendant l’arrestation et l’assassinant de Patrice Emery LUMUMBA. 
Des centaines de milliers de Congolais ont été massacrés par les soldats français, belges et anglais, déguisés en mercenaires, à Kisangani, Bukavu et Lubumbashi.
Les troupes onusiennes étaient aussi présentes au Rwanda au moment du génocide rwandais. De même qu’elles sont de nouveau en République Démocratique du Congo, où elles passent leur temps à compter les cadavres… par millions.
L’ONU n’a jamais résolu un problème en Afrique ; sa présence ne sert qu’à couvrir d’un manteau de légalité les projets d’assujettissement des populations africaines et de pillage des ressources du continent kemite.
L’expérience douloureuse de l’action onusienne en Afrique invite à la prudence. Le gouvernement ivoirien doit faire preuve de diligence en donnant congé à toutes les forces étrangères qui s’y trouvent actuellement, principalement l’ONUCI et LICORNE.
Cette présence militaire étrangère n’est là que pour protéger les intérêts de puissances carnassières et ne sera d’aucun secours pour les populations ivoiriennes. 
La Paix en Côte d’Ivoire est possible si tous les leaders ivoiriens acceptent de s’inscrire dans la ligne politique de rupture avec un Occident arrogant et démoniaque.
A Laurent GBAGBO et … à son épouse, nous disons : Courage !
Des milliers d’Africains sont prêts à vous rejoindre sur le terrain et à verser leur sang, s’il le faut, pour le Salut de la Côte d’Ivoire et la Dignité de l’Afriquen

Pâris Baletula Diambanza
Président de la Mission 17 Janvier Congo Debout

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Posté par rwandanews.be